Liberté

Qui attend une solution, fait partie du problème. Il n’y a pas de solution. En tout cas pas au sens où l’entend le bébé progressiste (pléonasme) : personne ne se battra pour que cet hébété puisse prolonger son existence vautrée devant ses contenus Netflix. Il faut en finir avec cette pensée magique de benêt infantile : aucun programme politique, aucun parti, aucun homme providentiel ne nous sortira de cet enfer. Tout dépend de nous. Tout a toujours dépendu de nous. C’est d’avoir oublié cette vérité que nous mourons. C’est d’avoir troqué notre liberté individuelle contre notre confort intellectuel que nous mourons. C’est d’être devenus des animaux domestiques dodus, dociles, débiles. Si nous voulons vivre, nous devons commencer par pisser sur nos maîtres, les mordre au sang et les quitter en chiant sur le paillasson : envoyer foutre quiconque ose nous dicter ce que nous devons penser, ce que nous devons voir, ce que nous devons dire. Férocement nous devons refuser d’être des assistés de la pensée. Faire enfin confiance à nos yeux, à nos oreilles, à notre cerveau. À notre âme. Fin de l’infantilisme. De la puérilité. Fin de l’utopie d’irresponsabilité. La solution, c’est nous car le problème, c’est nous. Redevenons des hommes dignes. Consentons aux épreuves qu’implique la liberté. Réhabilitons l’introspection. L’examen de conscience. L’exercice du libre arbitre. Retrouvons une vie intérieure, au lieu de suivre comme des esclaves les sottes injonctions des kapos médiatiques. À chacun d’être attentif, de sentir, de réfléchir, puis de comprendre. Et de laisser, enfin, germer en lui la vérité. Le reste suivra. La solution viendra. Nul ne sait sous quelle forme. La liberté est pleine de surprises.

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