Gratitude

Les génies nous rassasient et nous rendent insatiables. Ils nous rappellent que l’Homme est fait pour être libre. Est fait pour être digne. Est fait pour être grand. L’humanité contemporaine ne pourra mettre un terme à son avilissement, elle ne pourra être sauvée qu’en allant admirer les génies du passé (pléonasme).

Le vote humaniste

Le Bataclan, Charlie Hedbo, la compote niçoise, le p’tit Paty scié, Mohammed Merah, Salah Abdeslam, les émeutes de 2005, les émeutes de 2023, les militaires partout, 130 agressions au couteau par jour, 1 900 agressions gratuites par jour, 230 viols par jour : voilà le bilan des résistants d’isoloir. Et ils osent encore donner des leçons d’humanité.

ChatGPT, ou le triomphe de Saint Thomas d’Aquin

Et c’est mon sentiment qu’en faits comme en propos,
La science est sujette à faire de grands sots.
Molière

Foi et raison : le monde d’avant.

Efficience et performance : le monde moderne. Ce monde n’est pas le nôtre. Puisque c’est le monde de ChatGPT. C’est un monde terne, aride, sans tendresse ni beauté. Un monde dur et glacial, qu’a déserté la joie. C’est un monde sans pitié. Sans bonté. Sans charité. Un monde dans lequel ne peuvent se sentir à l’aise que les tarés à tête de logiciel style Laurent Alexandre. Excepté ces maniaques, ces fous de la Raison, ces cervelles sur pattes, inutile d’espérer : l’Homme ne sera jamais à sa place dans ce monde sans âme.

Depuis longtemps, nous le sentons : l’Homme n’est plus qu’un passager clandestin sur le navire Modernité. Au mieux, un galérien… dans les cales, sans lumière… existence d’esclave… Et ce navire fait route vers des terres désolées. Un continent lugubre, irrespirable, horrible. « Un désert rocailleux troublé par des cris aigres » (Baudelaire), rigoureusement hostile à toute vie humaine. Un désert affectif, artistique et spirituel où, atones, hébétés, nous parachèverons notre étiolement absurde. Puis disparaîtrons.

Voilà l’impasse sordide où finit le… la suite ici :

Histoire réelle et Science officielle

Ce qui manque au GIEC, ce sont des historiens. Des historiens qui conteraient à nos ronflants experts les années 1693 et 1694. En France. Alors, l’alternance de sécheresses et de pluies diluviennes — non, non, je ne parle pas de 2023 — fit 1,3 million de morts. Soit autant que la Première Guerre mondiale. En deux fois moins de temps. Sur une population deux fois moindre.

Mais il faut bien admettre qu’en ces temps arriérés, ces salauds de Français ne triaient pas leurs déchets. Ni n’éteignaient la lumière en sortant. Et qu’ils n’avaient même pas, ces sales écocideurs, d’ampoules LED dans les rues. Et même qu’ils ignoraient tout de nos éco-gestes — preuve, s’il en fallait, de leur crédulité superstitieuse. Et qu’ils ne buvaient pas de Spritz éco-friendly avec de savoureuses pailles en carton recyclé qui fondent sur la langue. On se demande bien à quoi pensaient ces pollueurs désinvoltes, eux qui formaient quand même le pays le plus peuplé après la Russie : 22 millions d’habitants. Soit trois fois moins qu’aujourd’hui. Et sans voiture. Sans avion. Sans industrie. Sans autoroute. Sans pétrole. Sans béton. Sans plastique.

Mais il n’y aura jamais d’historien au GIEC. Car le GIEC, c’est la Science. La Logique. La Raison. Et surtout, surtout, la Connaissance… Oubliez donc très vite ce que vous venez de lire (l’Histoire est complotiste), et répétez bien dévotement : les phénomènes climatiques du XXIème siècle sont sans précédent. Et ils ne peuvent être dus qu’à l’activité humaine. C’est prouvé. Démontré. Attesté. Confirmé. Prouvé et reprouvé. Scientifiquement. Amen

Superstitions

Troupeau

Quand ils ne pourront plus se chauffer, on leur expliquera les vertus du froid qui revigore. Et ils applaudiront. De leurs bras pétrifiés.

Quand ils ne pourront plus se nourrir, on leur expliquera les vertus du régime amincissant. Et ils applaudiront. De leurs bras émaciés.

De leurs bras perforés, ces esclaves ont applaudi le méga-deal d’offrir leur corps à l’entreprise la plus corruptrice de l’Histoire en échange du droit de boire un café en terrasse (assis). Depuis longtemps, mais désormais littéralement, ces rampants ont la servitude et le mensonge dans le sang. Tout est possible, avec des êtres aussi abjects. N’importe quel mensonge, n’importe quelle absurdité, n’importe quelle humiliation rentre en eux avec la facilité d’un shot de Pfizer. Avec de tels barbares, soyez donc optimistes : attendez-vous au pire.

« Une injection, et vous êtes libre. » Qui approuve ce chantage, est prêt pour l’esclavage.