Chronique d'une époque de nains

Il faut bien comprendre qu’aux yeux du pervers, vous n’êtes pas un être humain digne de respect : vous êtes un objet qui lui sert à se sentir tout-puissant. Ce à quoi il parvient en vous provoquant, en vous humiliant, en exerçant sur vous une injustice de chaque instant, en vous attribuant ses propres turpitudes, en changeant de sujet dès qu’il est en difficulté, et en faisant la sourde oreille à tout ce que vous pouvez dire de pertinent. En vous épuisant. C’est de vous faire tourner en bourrique que le pervers tire l’ivresse de toute-puissance qui lui permet d’éluder son vide intérieur.

2 commentaires sur « »

Fine analyse. Et ne jamais attendre de validation ou d’adoucissement de la part de ce genre d’individu, incapable d’une once de remise en question tant ça le met en danger d’effondrement (étant un édifice creux, il ne peut se fissurer). Si possible, laisser tomber avant d’être épuisé. Même si ça attaque et suscite la légitime défense, l’être sain, lui, n’y joue pas son existence et sera toujours gagnant de laisser tomber.

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