Que le taux de suicide au sein de la police soit supérieur à la moyenne nationale est un fait bien connu. Ce qui l’est moins, c’est qu’il en va de même pour le taux de pervers. Les deux sont liés : suicide et perversion sont les deux principales réponses aux traumatismes qu’endurent les policiers. Il y a ceux qui s’effondrent ; et il y a ceux qui, pour ne pas s’effondrer, se composent un personnage tout-puissant en humiliant, en terrorisant et en faisant subir de l’injustice. Voilà pourquoi, dans ce monde de plus en plus dur, il est de plus en plus dur de distinguer le flic de la racaille.
Effectivement, les deux faces d’une même pièce. À cela s’ajoute l’effet pervers d’exercer cette violence sur les mauvaises cibles, les personnes lambda qui ont le malheur de déroger d’un millimètre à la règle, alors que les cibles devraient être les racailles et bien sûr, les décideurs d’ordres iniques. Mais les policiers ont fait ce choix, particulier, d’obéir et d’appliquer… alors le conflit est dévié, en eux-mêmes avec le suicide ou à l’extérieur sur des innocents. Dès lors, être un empêcheur de tourner en rond est la (seule ?) résistance que nous pouvons opposer et qui pourrait permettre de sortir du cercle vicieux.
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Et nous pouvons ajouter, que dans notre monde devenu orwellien, il est … logique que les policiers et la justice punissent les innocents. Tout cela est tellement cohérent.
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