« Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons », a déclaré la porte-parole de Paris 2024. « Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons », c’est la phrase typique du gaslighting : je n’ai rien fait de mal, mais si dans ton esprit malade tu t’es senti blessé, je veux bien m’excuser pour te faire plaisir. Mais je n’ai rien fait de mal : c’est toi le problème. C’est toi qui dois douter de ton ressenti, pas moi qui dois me remettre en question… Je ne sais pas ce qu’il faut de plus aux gens pour comprendre que le règne des Lumières, c’est le règne des pervers.

7 commentaires sur «  »

      1. Exactement, Nicolas l’a très bien décrit, le pervers doit toujours garder le beau rôle. Et celui qui est en cause est toujours l’autre (trop sensible, trop humain…). Ainsi, le pervers est doublement gagnant, il fait ou dit ce qu’il veut, et ensuite il récupère les honneurs en se montrant grand prince et facticement attentionné. C’est redoutable.

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      2. Alors, changez la définition pour ce nouveau genre de pervers.

        Celui qui ne prend plus la peine de créer l’illusion, sachant qu’il devra alors sévir sur un autre terrain de chasse. Celui qui se moque de ses victimes, sachant qu’il restera impuni. Il est démasqué, il assume le forfait et en encaisse le fruit. C’était bien là son objectif.

        Merci.

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  1. @ Serge, il me semble pourtant qu’il s’agit toujours du même fonctionnement pervers, et pas d’un genre nouveau.

    Là où il y a peut-être confusion, c’est entre perversité et perversion : la perversité étant le fait d’utiliser des mécanismes pervers (de communication par exemple comme ces « excuses » citées), consciemment ou non, par des personnes qui ne sont pas forcément perverses ; alors que la perversion est une maladie mentale dans laquelle le sujet ne fonctionne que comme ça. Actuellement, on a effectivement les deux, des pervers (qui jouissent de la destruction et du broyage de l’autre et n’existent que comme cela), et des personnes qui gobent et recrachent les codes pervers savamment instillés par leurs maîtres. On pourrait donc différencier pervers et mécanismes pervers. Mais dans les deux cas, l’essentiel est de reconnaître de quoi il s’agit (d’où l’intérêt de le communiquer là-dessus et d’en parler) pour y donner le moins de prise possible parce qu’ils sont quasiment toujours gagnants, impunis et destructeurs.

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