Les intellectuels sont des cons

Dans cet Empire du narcissisme et du racisme social qu’est l’Occident moderne, la plupart de ceux qui exaltent le savoir, la culture, les beaux diplômes et la lecture (autant d’éloges implicites d’eux-mêmes, et d’humiliations symétriques des beaufs) sont des cuistres. Des connards sentencieux. Des pédants très puants. Qui « pensent » que pour avoir lu trois livres aseptiques de graphomanes soporifiques, ils ont un esprit supérieur, quand la vérité est qu’ils ont dix-mille fois moins d’imagination et sont dix-mille fois plus crétins, conformistes et incultes que le plus analphabète des paysans du Moyen-Âge.

Plus c’est gros

Plus c’est gros, plus ça passe. Alors quand c’est monstrueux… Existe-t-il détournement de fonds publics plus monstrueusement visible et plus lâchement ignoré que la transformation de Paris en chantier perpétuel ? C’est-à-dire en rente perpétuelle…

Le progressisme est un communisme

Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer : c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchevique.
Lénine

Le communisme n’en finit pas de ravager la Terre. Tout le monde le croit mort ; son venin est partout. La haine des Ukrainiens envers les russophones est celle de leurs ancêtres envers les soviétiques. C’est le supplice vécu par le peuple ukrainien sous le joug communiste qui a ouvert cette plaie sans doute inguérissable. Cette plaie qui, des décennies plus tard, saigne encore et suppure, et sur laquelle les États-Unis croient malin de verser du sel… Mais que peuvent-ils faire d’autre, ces immenses bienfaiteurs, puisqu’ils ne vivent plus que du commerce d’armes et de la reconstruction des pays qu’elles détruisent ? Essayez un instant de vous représenter les bénéfices d’un plan Marshall (en anglais European Recovery Program : pesez bien chacun de ces mots, comme ils sont actuels…) après un conflit nucléaire européen… La mort de l’Europe, c’est l’assurance-vie des États-Unis. L’Union européenne, toxine américaine, nous tue à petit feu. Plus récemment, le sabotage de Nord Stream a permis à nos bons protecteurs d’aspirer une partie de nos dernières entreprises et de nous vendre leur gaz de schiste à prix d’ami. À des prix, oui, quatre fois supérieurs à ceux pratiqués chez eux, et qui donnent la mesure de leur amitié… révèlent l’authenticité de leur bienveillance… pour leurs amis européens… Mais cette énième vague de pillage ne suffira pas. Pas davantage que les précédentes. Les États-Unis ont d’énormes besoins, et ne savent plus rien faire que détruire puis reconstruire : pour les nourrir, l’Europe doit mourir. L’Europe va mourir. Effacée, puis recréée ex-nihilisme : le Great reset sera nucléaire, ou ne sera pas. Et à ceux qui m’objecteraient qu’après un cataclysme nucléaire, l’Europe serait si dévastée qu’elle n’attirerait plus d’investissements, je répondrais que je suis allé à Hiroshima. Et que c’était très bien. Et que pour une fois, BlackRock est d’accord avec moi.

Mais répétons-le : à l’origine de l’enfer qui vient, il y a le communisme. Répandu par la Russie pendant sa bouffée délirante de barbarie totale. 70 ans durant lesquels l’Homme déchaîna le pire de lui-même. 70 longues, interminables, abominables années durant lesquelles la Russie fut la meilleure élève du Diable. Poutine ne l’admettra pas : refus de la repentance. Zelensky ne le sait pas : chaos mental du toxico. Mais c’est le communisme qui explique les sympathies nazies de nombreux Ukrainiens, ainsi que de nombreux Baltes : aux yeux des Baltes et des Ukrainiens, les nazis sont des sauveurs. Ce sont eux qui, dans la foulée de l’opération Barbarossa, mirent temporairement fin au cauchemar soviétique (lequel reprit de plus « belle » à la fin de la Seconde, je veux dire de la Deuxième Guerre mondiale). Un cauchemar qui, d’après les témoignages unanimes des intéressés, fut d’une atrocité incommensurable avec l’occupation nazie. Il suffit de visiter les musées du communisme à Vilnius, Tallinn ou Riga pour, le visage humide, réaliser le martyre que ces peuples vécurent dans l’enfer communiste ; et comprendre, vérité indicible, leur gratitude envers les nazis ; et leur haine inexpiable envers les Russes. Une haine qui persiste près d’un siècle après la grande famine ukrainienne (1932-33), et plus de trente ans après la chute de l’URSS. Une haine idiote, irrationnelle, anachronique, injuste, puisque les Russes d’aujourd’hui ne sont pas communistes ; mais une haine qui ne s’éteindra pas, tant furent épouvantables les souffrances endurées. Une haine que les États-Unis et leurs larbins européistes exploitent et réattisent avec un cynisme répugnant.

On commettrait cependant une erreur d’analyse en voyant dans le comportement abject de l’Occident l’œuvre du seul cynisme. On resterait bloqué à la surface des choses en imputant les nuisances inouïes de l’Empire progressiste à des motivations strictement financières et géopolitiques. Il se passe sous nos yeux grands fermés quelque chose de bien plus profond. De bien plus essentiel. Quelque chose qu’il nous est difficile de discerner tant on nous a rabâché que le progressisme était un libéralisme et, surtout, que le libéralisme était l’antithèse du communisme. Consensus de fer. Rien n’est plus mensonger qu’un consensus de fer… La vérité est que le progressisme a les mêmes racines que le communisme. Qu’il est de même nature. Et produit donc les mêmes effets — à plus long terme, certes : le communisme, c’est le progressisme sous stéroïdes. Progressisme et communisme sont deux matérialismes. C’est-à-dire deux nihilismes. Progressisme et communisme nient tous deux l’âme humaine : ils sont tous deux fils des Lumières : ils sont tous deux frères de mensonge. Liés par un même rejet de la vérité. Or toute société qui rejette la vérité est intrinsèquement totalitaire : vérité et liberté vont de pair — comme mensonge et esclavage… Parce qu’il est fondé sur le rejet de la Vérité, l’Occident des Lumières est intrinsèquement totalitaire. Pas pour rien que son acte de naissance est un génocide… dans une joyeuse Terreur… persécution jusqu’à la mort de ceux qui ne rentraient pas dans l’épure fraternelle de l’avenir radieux… « Il faut que la France soit républicaine, ou qu’elle soit un vaste cimetière » éructaient les soldats des Lumières (entre deux éloges orwelliens de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité). « Tout anticommuniste est un chien » éructait Jean-Paul Sartre. « Tout antiprogressiste est un chien » éructent BHL, Raphaël Enthoven, Christophe Barbier et autres Sartre de poche qui révèrent dévotement le Staline de poche dénommé Zelensky (tout est de poche, dans notre époque de nains). Robespierre, Sartre, BHL : à l’ampleur intellectuelle près, ces ergoteurs toxiques sont tous les mêmes : des hommes des Lumières : des matérialistes : des nihilistes. Dont les cerveaux malades engendrent la détresse. Car qu’ils se nomment « Lumières », « Communisme » ou « Progressisme », les trains du nihilisme vont tous au même endroit : le totalitarisme. Ça accélère…

Il y a trente ans, la parenthèse totalitaire se fermait à l’Est ; elle se réouvre à l’Ouest. À l’Ouest de l’Europe. Où tout a commencé. En France. La France, mère des Lumières : la France, matrice des totalitarismes. Car si la Russie fut bien le lieu où la bête totalitaire se déchaîna avec une sauvagerie sans précédent, c’est la France des Lumières qui lui donna naissance. Lénine envisageait l’expérience communiste comme une réplique de la Révolution française. La Terreur rouge n’est rien d’autre que la Terreur révolutionnaire amplifiée par le progrès technique. Pol Pot et ses p’tits potes furent formés à Paris. Et qu’est-ce que la confiscation des biens de l’Église et de la noblesse, sinon du communisme avant la lettre ? Qu’est-ce que la spoliation des comptes bancaires chypriotes (pour commencer…) par la bien-nommée Troïka, sinon du communisme ? Qu’est-ce que « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », sinon la devise du progressisme communisme ? Qu’est-ce que le Great reset, sinon la table rase à laquelle aspire tout esprit totalitaire ? Et comment mieux traduire cette aspiration au Great reset qu’en s’exprimant ainsi : « Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière » ? Ainsi parlait le député Jean-Baptiste Carrier, en 1793. Ainsi parlaient les communistes, au siècle dernier. Ainsi parlent aujourd’hui les progressistes. Longue chaîne du nihilisme à travers les âges… Dont le premier anneau est ancré en France. Ce n’est pas un hasard si parmi les roquets progressistes, Macron est celui qui jappe le plus hystériquement sur le grand fauve Poutine : dans cette rage ridicule s’exprime l’atavisme totalitaire de la France des Lumières. Représentant archétypal de la France des Lumières, le p’tit caniche cocaïné à sa maman travelot identifie d’instinct en Vladimir Poutine l’ennemi essentiel de son nihilisme. Il a mille fois raison. Plus généralement, vous aurez remarqué que ceux qui aiment Lénine n’aiment pas beaucoup Poutine… tous ces bobos-barbares qui portent des t-shirts à l’effigie d’un des plus grands psychopathes de tous les temps, et dégueulent vertueusement sur Poutine… et les pompeux prélats de l’intelligentsia qui finassent six-mille siècles pour trouver des circonstances atténuantes à Staline, mais rugissent péremptoires que Poutine est vraiment le plus odieux tyran que la Terre ait porté. Boussoles qui indiquent le sang… À la décharge de ces ordures il est très difficile, même pour un champion du en même temps, d’aimer en même temps la plus grande figure de l’Empire du mensonge, et son plus grand ennemi. C’est d’ailleurs un phénomène passionnant de ce siècle — et un de ses rares motifs d’espoir — que le pays qui s’offrit sans réserve au Prince du mensonge soit devenu le premier opposant à son Empire. Que ce qui fut jadis le terrain de jeu favori du Diable soit désormais le lieu d’où part la résistance la plus solide à ses menées sordides. Après la possession, la rédemption… peut-être, un jour, en France… peut-être, un jour, en Occident… Mais pas tout de suite, hélas : pour l’instant, et pour longtemps, ce sont les Lumières qui mènent la danse macabre de l’Occident. Et on voit mal ce qui pourrait enrayer leur transe totalitaire, quand on réalise le conformisme du bétail à propagande occidental. Un conformisme effarant, inouï, à peine imaginable. Un conformisme à réveiller Staline pour s’amuser un peu avec ce grouillement de zombies… profiter des possibilités infinies de manipulation qu’offre ce tas de crétins pétochards. Jamais, en régime soviétique, l’Homme ne fut autant dénué d’intelligence, de sens critique, de courage. Jamais l’Homme ne fut aussi soumis, aussi rampant, et aussi satisfait de sa servitude. Jamais l’Homme ne voua une telle haine à la liberté. À cet égard le progressisme est une réussite mille fois plus éclatante que le communisme. Le progressisme est le premier totalitarisme à accomplir le dessein des Lumières : éteindre l’âme de l’Homme. Il serait étonnant qu’un tel désastre anthropologique n’engendre pas un système d’une monstruosité nouvelle, à côté duquel la Terreur révolutionnaire et le communisme paraîtront des amusettes. Ce qui nous sauve, pour le moment, est l’état d’hébétude à peu près totale de l’esclave occidental (pléonasme). Mais l’hébétude n’est pas l’inhibition ; et il en faut sans doute très peu pour transformer cette limace avachie en cobra colérique. Se souvenir de son comportement pendant la crise Covid… le collabo-modèle… docilité rampante envers les pires despotes, lynchage impitoyable des dissidents… jusqu’à devenir indifférent à leur mort — voire la souhaiter explicitement… On ne peut que frémir à l’idée que l’excitation de ces dispositions littéralement homicides n’ait été qu’une répétition, en même temps qu’un moyen de compter les troupes… avant la grande boucherie… elles sont nombreuses, les troupes… Ceux qui estiment que j’exagère, que je délire, que je suis fou paranoïaque, devraient s’aviser qu’au moment où j’achève ce texte, des centaines de milliers de jeunes Ukrainiens ont été envoyés à la mort avec pour seul bénéfice d’étancher la soif de sang d’une poignée de psychopathes haut placés. Et qu’à part trois complotistes-poutinistes-fascistes d’extrême droite, les peuples occidentaux s’en foutent. Et qu’on a même vu des magazines de mode trouver ça trop fashion, l’uniforme militaire ukrainien dans lequel tous ces jeunes se font déchiqueter… plus d’un demi-million, déjà… J’écrivais plus haut que le communisme, c’est le progressisme sous stéroïdes. Il est à craindre que les événements ne me démentent, et démontrent l’inverse : le progressisme, c’est le communisme sous stéroïdes. Le pape du progressisme, le dégoûtant Klaus Schwab, a dans son bureau un buste de Lénine… je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus pour comprendre que le progressisme est un communisme déguisé. Le communisme étant lui-même un des nombreux masques qu’ont revêtus les Lumières pour déployer leur malfaisance. Le Diable adore les masques… ce Prince des contrefaçons… ce porteur de lumière… dont le chef-d’œuvre de contrefaçon s’appelle, on aurait pu le deviner, Lumières… Ce n’est pas une coïncidence si l’Occident des Lumières ressemble chaque jour un peu plus à l’enfer…

Les Lumières ont plongé l’Occident dans la nuit. Une nuit de cauchemar, scandée de guerres, de génocides, de perversions, de dépressions. Une nuit qui, bientôt, s’embrasera d’une lueur aveuglante. Et qui ne sera pas la lueur de l’aurore. Car elle sera la seule lumière que les Lumières ont à offrir : celle du feu nucléaire.