S’enivrer d’élégance

La vie est trop courte pour boire du mauvais vin. Et lire des mauvais livres. Il en résulte que la vie est trop courte pour lire Albert Camus.

PS : Que ceux qui caquettent d’indignation devant ce crime de lèse-écrivain de merde me montrent une belle page de Camus. Juste une. La plus belle à leur yeux.

PPS : Je parle de l’écrivain Camus. Je parle du poète. Du styliste. De l’artiste. Je parle de tout ce que Camus n’est pas. Que ce graphomane plat ait par ailleurs certaines qualités, de l’intelligence, des idées intéressantes, voire du courage, je pourrais en convenir. Tout ce que je dis, c’est que Camus n’a aucun intérêt esthétique ni, a fortiori, artistique. Contrairement à Baudelaire, Céline, Muray, Molière, Oscar Wilde et Nietzsche.

5 commentaires sur « S’enivrer d’élégance »

    1. Eh bien ces citations sont nulles. Désolé pour la simplicité du qualificatif, mais je ne vois rien d’autre à dire. Camus n’est pas musicien : Camus n’a pas le sens de la formule. Il n’a pas de nerfs, il n’a pas de fougue, il est fade, il est plat, il est chiant. Quant à Mozart, très touché par votre impatience, mais il va falloir attendre : j’ai d’autres projets « plus urgents » (eu égard à l’enfer dans lequel nous nous enfonçons) sur le feu. Et je pense de toute façon que cet ouvrage sur Mozart, je le cisèlerai jusqu’à la fin… Bien à vous.
      Nicolas

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  1. Vous êtes sévère. Néanmoins je crois vois ce que vous voulez dire.

    Albert Camus, de mon point de vue, est loin d’être de ceux qu’il faut critiquer en priorité.

    Oui, ciselez, et polissez (comme disait Balzac) votre texte sur Mozart, et dîtes vous que l’enfer n’est pas complet tant que vous avez le loisir de l’écouter, et d’en jouir.

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  2. Ah! Finalement quelqu’un finit par le dire…
    C’est l’impression que j’avais en lisant camus au lycée… mais comme personne ne disait rien, je pensais que peut être quelque chose m’échappait, que nos gauchistes de prof devait savoir quelque chose que nous ignorions…
    Ses livres me donnait toujours l’impression de me retrouver dans des villes lumineuses, sèches, vides, silencieuses… avec quelques personnages insipides, sans caractère, sans âme pour les hanter… des morts-mourants en quelque sorte.

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