Les résistants d’isoloir ont du sang sur les mains.
Mois septembre 2023
Union eurofunèbre
L’Europe, c’est la paix. La paix des cimetières.
Mille visages du même diable
En quelques décennies, la propriété va être transférée des individus vers l’État et les banques (rendant ainsi notre servitude totale, et la tyrannie irrémédiable). « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». Voilà, très précisément, la devise du communisme. Le progressisme est un communisme. C’est-à-dire un nihilisme.

Ma première interview
Vous avez souligné avec raison le lien entre le déclin de la foi catholique et le déclin de l’Europe. 1er : Vous définissez vous comme catholique ? 2ème : selon vous, les causes du déclin de la foi sont-elles uniquement les attaques de ses ennemis ?
1. Je me définis comme un amoureux éperdu de la civilisation catholique, qui a fait naître du cœur et de la main de l’Homme des splendeurs inouïes. Cet amour a engendré en moi une foi très sincère, mais très instable et très capricieuse. Une foi semblable à une marée, avec ses hauts, ses bas, ses tourbillons… Je n’obéis pas facilement, même à Jésus-Christ… J’ajoute que ma foi n’a pas eu raison de mon aversion pour les rassemblements de catholiques, dont le conformisme et la lâcheté m’ont toujours écœuré. Je considère d’ailleurs les catholiques contemporains comme des protestants, c’est-à-dire des bourgeois : j’exècre leur tiédeur, leur absence de courage, leur moralisme obtus, leur haine de la folie, leur puritanisme geignard et jaloux. Je ne suis pas un bon catholique.
2. La foi est une affaire hautement intime, qui il me semble a toujours été le fait d’une poignée d’individus. Je ne crois pas que la foi ait jamais régi des peuples entiers ; en revanche, la conception de l’Homme sous-jacente au catholicisme, et les ambitions existentielles qui en résultent, ont sans aucun doute façonné l’humanité la plus belle qui ait jamais foulé cette planète. C’est l’éradication de la conception catholique de l’Homme qui a selon moi transformé l’Occident en enfer.
Avoir une foi instable c’est normal, car la foi c’est irrationnel comme le faisait remarquer Tertullien. Pouvez vous décrire le contenu de votre foi ? Par exemple en dehors de l’Eglise pas de salut ? Ou alors il suffit de reconnaitre le Christ comme sauveur ?
En dehors du catholicisme, pas d’accomplissement. Ou alors au rabais. Le catholicisme est (et de très très très loin) la religion qui développe le plus le sens de l’amour et celui de la vérité ; donc ceux de la dignité et de la liberté. En conséquence de quoi toutes choses égales par ailleurs, on ne peut que devenir meilleur avec le catholicisme. On ne peut que grandir, embellir, devenir plus humain en se laissant inspirer par les paroles du Christ si belles, si justes, si bouleversantes d’intelligence et de douceur.
Mais j’ai déjà assez parlé explicitement de ma foi, c’est intime ces choses-là ! Et puis, ma foi parle de toute façon par mes écrits, par l’application que j’y mets, par l’énergie et le temps que j’y consacre, sans jamais me laisser abattre définitivement par l’absence de reconnaissance, alors que tant de porcs graphomanes dénués du plus élémentaire sens esthétique sont des écrivains à succès.
Que pensez vous de la prière, de la vie après la mort, des grandes histoires de l’ancien testament ? Adhérez vous ou non, ou alors leur donnez vous un caractère symbolique ?
La prière donne la force. L’espérance. L’énergie. Et la compassion…
Il y a évidemment une vie après la mort. Sinon la vie n’aurait aucun sens.
Et je me fous amplement que les histoires dans la Bible soient vraies ou fausses, du moment qu’elles nous disposent à sentir et accueillir la Vérité. Elles le font. Mission accomplie.
Mais alors croyez vous que le fils de Dieu soit descendu sur Terre pour racheter le pêché originel ? C’est un dogme fondamental. Et sous quelle forme voyez vous la vie après la mort ? La Bible est imprécise sur ce sujet puisqu’elle donne deux versions (en esprit ou ressuscité).
J’y crois, énormément. C’est à pleurer, d’ailleurs. C’est tellement beau.
En revanche, je suis navré de vous décevoir, mais je n’ai aucun scoop sur les modalités de la vie après la mort.
Qu’est-ce qui vous plait tant dans cette idée de vie après la mort ? L’idée de justice sous-jacente ou le désir de retrouver nos êtres chers ?
Si elle n’est pas éternelle, la vie n’a aucun sens. Or je crois que la vie a un sens. Quant à savoir comment, une fois rappelés à Dieu, se déroule la suite des événements, si nous allons boire une mousse entre potes dans les Cieux ou refaisons l’amour avec les femmes de notre vie en mode Septième Ciel réel, je n’ai aucun goût pour ces vaines spéculations matérialistes (contrairement aux musulmans, qui se font du Paradis une idée très précise et, disons-le, pas très catholique). J’ai simplement confiance. Confiance dans le fait que tout y prend enfin un sens. Que les souffrances inouïes de la vie terrestre trouvent leur justification. Comment ? Peu m’importe. Confiance…
L’Islam est une religion d’Espace Public, ne faudrait-il pas lui opposer une autre religion d’Espace Public ? Peut-on s’opposer à l’Islam conquérant en disant : « je suis un catholique de coeur et ma foi est personnelle » ?
Une religion d’espace public, comme vous dites, cela s’appelle une civilisation. Baladez-vous n’importe où en Europe, ouvrez les yeux, et de Rome au plus petit village de France, vous verrez si le catholicisme n’a pas marqué l’espace public. Une religion qui perd la volonté d’occuper l’espace public est terminée. La civilisation dont elle procède également. C’est toute l’histoire de l’Occident des Lumières, cette antithèse parfaite de la civilisation.
Savez vous que des gens comme Robespierre, Kant, Saint-Simon ou Auguste Comte estimaient nécessaires l’avènement d’une nouvelle religion (plus ou moins relatée au christianisme d’ailleurs). Croyez vous donc en cette nécessité et si oui, avez vous songé à y travailler ?
Ce sont tous des progressistes niais (pléonasme).
Le progressisme est un crétinisme
La « pensée » progressiste n’est pas une pensée : c’est un agrégat de stéréotypes poisseux. Et ce n’est pas pour rien que « progressiste » a une telle proximité phonétique avec « perroquet ». Le progressisme est un crétinisme.
Merci
Vous vous reconnaîtrez…
La gratuité efface la gratitude.
Les goûts de notre Roi
Dans LGBT, je demande le T.

Habemus Imam !
Les papes d’antan répandaient les abbayes ; le pape François, les abayas.
Un peu de tendresse
J’ai tenté mille amours pour ne plus t’aimer. Mille égale zéro.