1984 = 2023

Le dévoilement de la manipulation orwelienne est désormais total : en faisant barrage au « fascisme », nous avons ouvert la voie au fascisme. Le fascisme n’était pas là où les fascistes nous l’indiquaient. Le fascisme, c’était eux. Le fascisme, c’est maintenant.

Le conformisme est un fanatisme

Nul ne peut céder aux sollicitations du conformisme et demeurer libre.
Oscar Wilde

J’ai beau chercher, me récuser, remuer ma mémoire en quête de contre-exemples : je n’ai jamais connu plus sectaire, plus intolérant, plus obtusément fermé au dialogue qu’un conformiste.

Les exemples pullulent ; la raison en est simple, quand on y réfléchit : le conformiste ne cherche pas la vérité, mais le consensus. Ses « opinions » ne relèvent pas d’une réflexion, mais d’une soumission. D’une récitation bien scolaire, bien puérile et parfaitement servile d’un catéchisme qui lui garantira sa «respectabilité » d’impeccable mouton (on a les critères de respectabilité qu’on peut). De cette démarche rigoureusement anti-intellectuelle, il résulte que le conformiste ne comprend rien à ce qu’il croit penser. Et qu’il ne peut défendre avec un raisonnement des « idées » qui, précisément, ne procèdent d’aucun raisonnement. D’où les esquives pâteuses de ce piteux dès qu’on veut discuter ; d’où sa sempiternelle et affligeante « tactique » de ricanements, d’indignations et d’invectives dès que se dessine la perspective d’un échange argumenté.

Complotiste. Extrême droite. Antivax. Fasciste. Voilà l’arsenal argumentatif du conformiste (dans toute son extension). Les quatre points cardinaux de sa boussole intellectuelle. Voilà à quoi se résume l’activité de son cerveau. Allumer des contre-feux d’insultes et de…

… restons entre esthètes : la suite est réservée à ceux qui savent vraiment apprécier ma plume. Explications :

Ce texte fait partie de l’ouvrage :

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Le piège

Macron veut nous offrir à la finance. Si nous acceptons ses réformes, nous sommes morts. Si nous manifestons contre ses réformes, nous détruisons l’activité et augmentons la dette, soit notre soumission à la finance. Quoi que nous fassions, nous servons Macron. Et accroissons l’empire de son système infâme. Nous sommes faits. Comme des rats. Nous l’avons bien cherché.

Mauvaise foi ?

Chers voteurs-pleurnicheurs,

Afin de vérifier que vous n’êtes pas, une fois de plus, esclaves de l’hystérie collective, et dupes de votre habituelle confusion mentale ; afin de vous assurer de l’authenticité et du sérieux de votre combat ; je vous invite à vous poser cette question : QUE FEREZ-VOUS EN 2027 ?

Que ferez-vous en 2027 ?

Le onzième 49-3 est passé. La démocratie est enterrée. Le pays est à feu et à sang. Même les journalistes se prennent des roustes furibondes par des tarés casqués (qui, manifestement, prisent les mêmes substances que leur chef hystérique).

Mais dans ce cataclysme, nous pouvons être fiers, car l’essentiel est sauf : les Français ont fait barrage à l’extrême droite. ET ILS LE REFERONT. Macron le sait. Macron leur pisse à la raie. Peut-on vraiment lui en vouloir ? Est-ce vraiment à Macron qu’il faut en vouloir ?