Le bon élève et le réel

Éric Zemmour: « Il ne peut pas y avoir de violences policières, car la police, et donc l’État, a le monopole de la violence légitime. »

Deux objections à cette récitation un brin scolaire d’un poncif un brin éculé :

  1. Quand la police devient politique, elle n’est plus au service de l’État, mais de la répression de l’adversaire politique ; et le chantage « Tu critiques la police donc tu critiques l’État » devient encore plus grotesque que d’ordinaire.
  2. Le peuple n’a pas le monopole de la violence illégitime…

2 commentaires sur « Le bon élève et le réel »

  1. Zemmour a perdu le fil depuis l’élection présidentiel.
    Il a pu faire naître quelques espoirs, mais …
    Il est borné. ou mort né, car sa vision est altérée par de vieilles lunes passéistes ou éculées du bon vivre des années 60. Il ne présente pas de perspective d’avenir, en dépit de son courage et de son envie de bien faire.
    Pour tout dire, c’est loin d’être le plus mauvais, mais il n’y a aucun personnage ou personnalité politique digne d’intérêt actuellement. Celui qui me paraît le plus sincère c’est François Ruffin, jesis c’est LFI … il faudrait qu’il s’en détache

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  2. Je retiens cette phrase attribuée à Jules Barbey d’Aurevilly : “A mesure que les peuples montent en civilisation, les gouvernements descendent en police.” Tout y est dit, n’en déplaise à E.Z.

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