Quand la haine des hommes ne comporte aucune risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls.
Céline
Dans l’affaire Richard Berry, il n’y a pour l’instant qu’un coupable avéré : le grouillement des lyncheurs. Et quoi que prouve l’enquête, cela n’atteindra pas le niveau d’abjection de ces meutes numériques. Rien, jamais, ne pourra être plus répugnant que ce pullulement de médiocres haineux et malveillants qui ne peuvent jouir qu’en détruisant des vies.
Chronique d'une époque de nains 
Bonjour, j'avais écrit un commentaire, l'avez-vous vu ?
J’aimeJ’aime
Meme chose pour l affaire Matzneff, j essaierai du reste de trouver son livre publié à compte d auteur , il a le droit de se defendre aussi…
J’aimeJ’aime
Je vous avez envoyé un commentaire en écho à « Présomption d'innocence », et qu'il y a 35 ans, relancer une poursuite après 35 ans ne s'adressait qu'aux criminels contre l'humanité, nazis comme Klaus Barbie… enfin…Dites-moi, vous postiez de beaux commentaires sur le blog d'Ivan Rioufol, ce qui m'a amené à vous lire sur votre blog (j'aime vraiment vos positions et votre style). Il fallait se réinscrire sur le blog d'Ivan. Mais je me suis dit que les habitués du blog devaient être censurés, donc je suis venu sous un autre pseudo. Mon Dieu, mais il n'avait plus aucun des habitués. Certains sous d'autres pseudos, mais ils indiquaient leur ancien pseudo dans leur texte. Mais c'était bien propre sur soi… L'ambiance avait disparu.Plus d'engueulades, d'envolées lyriques, de talents oratoires. Ils m'ont tous manqué. Je me suis rendu compte que j'aimais tous ces gens que je ne connaissais pas. Voilà, je suis décontenancé. Empêcher les gens de communiquer librement. Et ce n'étaient pas des abrutis qui font des fautes à chaque mots, je suis atterré.
J’aimeJ’aime
Il me semble que la culpabilité de Matzneff n'est pas douteuse ; mais même contre ce personnage infect, je souhaiterais la justice, pas le lynchage.
J’aimeJ’aime
Ne censurant rien, sauf les hors-sujet, votre commentaire a dû se perdre ; si vous souhaitez réessayer, n'hésitez pas. Concernant le blog d'Ivan Rioufol, je me retrouve désormais censuré, pour le coup ; je retenterai peut-être dans les jours à venir, mais les nouvelles modalités me semblent en effet destinées à annihiler le débat, puis la vie des idées, puis, en définitive, la vie humaine. Ce qui dessine en creux le seul vrai grand défi du siècle qui commence : rester humains…
J’aimeJ’aime
Oui, c'est cela, rester humain. C'est étrange, c'est comme si les gens avaient perdu une dimension. Le fait d'appréhender une situation dans son entier avec toutes ses nuances, ses échelles d'importance comparative. Ils ont une sorte de pensée binaire, blanc ou noir. Le conformisme et l'aptitude à ne pas rechercher la vérité contre un confort de temps présent. Ils adhèrent à l'air du temps. Une obéissance confortable, consensuelle, mère de la banalité du mal selon Hannah Arendt.Oui, ce qui arrive avec les commentaire du blog d'Ivan en dit long sur l'esprit totalitaire qui commence à cimenter la société. Mais j'espère que les esprits encore relativement indemnes, d'où qu'ils viennent, reviendront à la raison. L'affaire Richard Berry ?Bon, il est probable que ce que dit sa fille soit vrai. Mais, là encore, l'esprit comparatif fait défaut. Ce que je disais c'est que 35 ans avant, c'est à dire en 1980, il ne serait venu à l'idée de personne de ressortir une sordide affaire familiale qui aurait eu lieue en 1945. La non-prescription était réservée aux criminels nazis.Les moeurs étaient complètement différents, je me souviens en 1971 d'avoir vu « Le souffle au coeur », film de Louis Malle avec Léa Massari, elle y a une relation incestueuse avec son fils, un adolescent. C'était hardi, pudiquement rejeté par la mouvance conservatrice, et considéré comme libératoire par ceux qui se libéraient des tabous.A cette époque dire que c'était un peu exagéré, c'était passer pour un réac étroit d'esprit. Mais le film était ainsi fait qu'on ressentait le feeling. Mais les grands admirateurs le faisait déjà par idéologie et non pas par une tolérance qui aurait une base émotionnelle. Mais nul n'aurait pensé à criminaliser le personnage de la mère, si douce, si belle.Les codes changent, mais les idéologues restent égaux à eux-mêmes, quels que soient les codes, l'important étant de dominer.
J’aimeJ’aime
Il se passe manifestement quelque chose au niveau des commentaires. Je ne peux plus y accéder sur le blog d'Ivan Rioufol et sur le Figaro ils ne sont plus publiés. La raison pour laquelle je me suis désabonné.
J’aimeJ’aime
Concernant les diverses prescriptions de crimes, vous indiquez une durée de 35 ans pour ceux en rapport avec la chowaErreurLes crimes en rapport avec la chowa sont imprescriptiblesTémoin, une stenodactylo de 17 ans à l'époque va être jugée en Allemagne pour son rôle dans le camp de ( et là, j'ai un trou de mémoire)Elle sera d'ailleurs jugée par un tribunal pour enfants, au vu de son âge au moment des faits
J’aimeJ’aime