En 1937, en URSS, des biologistes furent interdits d’exercer car ils contestaient les théories du biologiste officiel Lyssenko. Théories responsables de récoltes calamiteuses ; de famines ; et d’hécatombes. Avec un art consommé de l’attaque en miroir (cette technique infecte consistant à imputer à autrui ses propres turpitudes), et dans un mépris absolu des faits — deux grandes caractéristiques des esprits totalitaires, ces amoureux passionnés du mensonge —, ces biologistes rationnels, intègres et compétents furent accusés de charlatanisme par l’un des charlatans les plus criminels de l’Histoire, et ses orduriers soutiens.
En 2020, en France, un infectiologue de réputation mondiale, titulaire de 25 prix nationaux et internationaux (États-Unis, Canada, Belgique, Royaume-Uni, Israël, Iran), Commandeur de l’Ordre du Mérite, Officier de la Légion d’honneur, directeur d’institut hospitalo-universitaire, directeur d’une centaine de thèses de médecine et doctorats, auteur de plusieurs milliers d’articles scientifiques, et chercheur français parmi les plus cités au monde, fut accusé de charlatanisme, et menacé d’une interdiction d’exercer. Il soignait, pourtant, et mieux que tout le monde ; partout ailleurs en France, les gens mouraient plus que chez lui. Mais ces faits importaient peu aux yeux de ceux qui, avec leurs théories ronflantes, transformaient la vie de millions de Français en un cauchemar. Ces faits étaient vétilles pour ce pontifiant cercle de scientifiques officiels qui, avec leurs théories pompeuses, détruisaient des millions de vies au prétexte de les sauver. Ces faits étaient points de détail pour ces Lyssenko 2.0 qui supprimaient l’emploi de millions de Français et suscitaient précarité, anxiété, divorces, cancers, dépressions et suicides : pour ces imposteurs, ce médecin qui sauvait des vies était un charlatan. Et eux qui ruinaient des millions de vies étaient des bienfaiteurs.
« Qui s’ouvre indifféremment au vrai comme au faux est mûr pour n’importe quelle tyrannie. » a écrit Bernanos. Mais Bernanos, à son époque, ne pouvait évidemment faire référence qu’à Lyssenko. Et à Staline. Quatre-vingts ans plus tard, notre liberté ne saurait être menacée par la redoutable alliance des charlatans et des tyrans. Nous voilà rassurés.
Ce texte fait partie de l’ouvrage :


Bonjour…Le cerveau humain a du mal à distinguer un fait réel d'une idée.C'est ainsi que les personnes dites de droite sont plus aptes à faire cette distinction (réalisme) que celles de gauches, idéalistes.L'élite hostile nous dirigeant pense nous prendre pour des demeurés, mais ce sont eux les demeurés, car ils ne réalisent pas qu'à travers nous, c'est la vie qu'ils prennent pour une conne.Vie qui existait avant eux et qui existera après eux.Chassez le naturel, il revient au galop.
J’aimeJ’aime
Tout le corps médical se trouve sur la corde raide, je disais a un collègue il y a peu.Dominique.
J’aimeJ’aime
je ne suis pas persuadé que certains faits « de droite » ne soient pas juste des idées qui leur sont profitables…
J’aimeJ’aime