La leçon du progressisme

La grande leçon du progressisme, c’est qu’un monde sans Dieu est un monde sans beauté. Sans inspiration. Sans compassion. Sans réconfort.

Un monde sans Dieu est un monde désertique.

Un monde sans Dieu est un monde inhumain.

 

Post-scriptum :

« Quantité de faux prophètes se lèveront, et ils égareront bien des gens. » (Discours sur la fin des temps, Matthieu 24-11)

Quand je parle de Dieu, je parle de Dieu. Et donc pas de ses innombrables contrefaçons, œuvres du prince des contrefaçons dont notre époque est si friande.

Quand je parle de Dieu, je parle de Dieu : celui qui en Algérie a suscité Saint Augustin, pas celui qui suscite la brillantissime Algérie depuis qu’elle n’est plus terre chrétienne.

Quand je parle de Dieu, je parle de Dieu : celui qui en France nous a donné Saint Thomas d’Aquin, pas celui qui nous donne Yassine Bellatar.

Quand je parle de Dieu, je parle de Dieu, le Seul, l’Unique, celui sans qui les bâtisseurs de cathédrales n’auraient pas existé, sans qui Mozart n’aurait pas existé (puisqu’il n’y aurait pas eu de messes à composer, ni de vêpres solennelles ni de Requiem), sans qui nous ne pourrions pas écouter le Stabat Mater de Pergolèse ni les Ave Maria de Schubert ni de Bach, celui sans qui ni Raphaël ni Michel-Ange ni Titien ni Tintoret ni Le Corrège ni Rubens n’auraient existé (puisqu’il n’y aurait eu ni Annonciation ni Vierge à l’Enfant ni Ecce Homo ni Crucifixion ni Pietà ni Transfiguration ni Pèlerins d’Emmaüs ni Assomption ni Présentation de la Vierge au Temple ni Dernière Cène ni Couronnement d’épines ni Christ de pitié ni Montée au calvaire ni Christ en croix ni Résurrection à peindre, et que ces thèmes représentent 99% de la peinture européenne, qui elle-même représente 99% de la peinture mondiale), celui sans qui Rome ne serait pas, pas davantage que Venise ni Florence ni Prague ni Vienne. Ni rien. Je parle de Dieu sans qui ce monde serait désertique. Aride. Inhumain. Qu’on essaie, en effet, sans être immédiatement saisi d’une envie de se pendre, de se représenter un monde privé de toutes ces œuvres… privé de l’Esprit… Un monde où l’« esprit » progressiste aurait toujours prévalu…

 

 

 

15 commentaires sur « La leçon du progressisme »

  1. J'ai en effet pris une sacrée torgnole… Fatigue prodigieuse, souffle court (très, très, très court) et, plus tragique que tout, plus de goût… Cela a duré plus de deux semaines. Je vais aujourd'hui nettement mieux, le goût revient doucement, la fatigue s'en va lentement, et je repasse à l'attaque… Soyez en tout cas remercié de votre sollicitude ; et gardez-vous de croiser le chemin de ce fumier… Bien à vous.

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  2. Aucune idée, mais j'ai sans doute été puni pour l'ensemble de mon oeuvre – vous n'ignorez pas ma répugnance pour les mots d'ordre hygiénistes, alors forcément j'ai fait le malin…

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  3. En effet 🙂 Cela dit il s'agissait de mon meilleur jugement en l'état des informations dont je disposais (n'ayant pas le numéro de téléphone d'Agnès Buzyn) ; je ne le renie nullement. Et si j'ai entre temps eu l'honneur de découvrir personnellement l'étrangeté et la férocité de ce virus, je n'en demeure pas moins persuadé que nous n'agissons pas comme nous devrions – c'est-à-dire comme la Corée du Sud. Ce recours au confinement généralisé est humiliant pour tout pays se disant développé, et particulièrement pour le champion du monde des prélèvements obligatoires… Humiliant, et sans doute vain ; car si je suis immunisé, il n'en va pas de même pour la majorité de la population. Enfin, nous verrons… L'avenir s'annonce intéressant, à défaut d'être réjouissant. En attendant, je vous souhaite un bon week-end pascal.

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  4. Et j'ajouterais « un monde sans Dieu est un monde vain ». La beauté et la bonté ne serviraient à rien et ne viendraient de nulle part ?Et bien non.Bonne fête de Pâques.Reposez-vous bien.

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  5. Cher Nicolas l, vous voilà atteint par ce satané virus et, comme tous vos lecteurs fidèles, j’en suis sincèrement affectée. Je vais prier ardemment pour vous et vous recommander à la Vierge Marie et à Sainte Rita, « ma puissante avocate ». Jusqu’à présent, elles m’ont toujours écoutée. Reposez-vous bien, pas d’imprudences et revenez-nous vite en pleine forme.

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  6. Le billet tape un peu à côté par manque de précision.Un monde sans Dieu n'existe pas : c'est que le dieu évoqué et invoqué ici et maintenant n'est pas le nôtre, voilà tout.Mais les gens ont l'air plus que satisfait de servir le diable : grand mal leur fasse.

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  7. Pareillement, votre mise au point m'a permis de voir ce que je n'avais moi-même pas vu dans mon intervention.En effet, « un monde sans Dieu n'existe pas » signifie au moins deux choses.D'abord que la foi, la croyance, le credo se niche toujours ailleurs (pour le pire, systématiquement) à savoir depuis les Lumières dans le technologisme et le scientisme, modalités et certainement pas finalités.Ensuite que, tautologie oblige, pour le croyant le monde n'existe pas si Dieu n'existe pas et inversement étant donné le caractère incréé de ce dernier.Portez-vous bien en ce jour de résurrection et de santé.

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