Sauf erreur de ma part, l’ange Gabriel n’est pas venu voir Marie avec un gros chèque. Et sauf erreur de ma part, Jésus n’a pas été retiré à Marie dans les 30 secondes qui ont suivi sa naissance. Mais invoquer le plus beau geste d’amour – donc de gratuité – qu’on verra jamais pour faire advenir la plus effroyable exploitation de l’Homme qu’on verra jamais, ce n’est finalement que la marque banale du pervers. C’est-à-dire du Prince des contrefaçons.
Chronique d'une époque de nains 
Après un instant de sidération et de profond malaise que provoque cette affiche (et qui est la réaction typique suscitée par la perversité), la deuxième couche, ou « nuisance au carré » comme vous l’aviez écrit, est le texte de présentation de ce colloque ( https://assas-universite.fr/fr/evenements/nouvelles-resistances-gestation-autrui ) qui défend éhontément « l’intérêt supérieur de l’enfant » ! L’enfant, le seul grand oublié justement dans cette histoire, où il n’est qu’instrumentalisé, objet, faire-valoir, bouche-trou des failles narcissiques des adultes partisans de la GPA. Un comble… Mais c’est effectivement la « marque banale du pervers », qu’il faut reconnaître précisément pour ne pas être instrumentalisé, et que vous avez bien réussi à démont(r)er.
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Je n’ai pas eu le courage d’aller lire leurs horreurs. Mais savoir qu’il y est fait mention de « l’intérêt supérieur de l’enfant » suffit à me rendre fou ; et à démontrer que même en s’attendant aux pires impudences de leur part, les pervers parviennent encore à nous surprendre. Merci d’avoir osé lire leurs ignominies.
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Oui on peut toujours être surpris par ce genre d’individus et c’est une réaction saine face à ces tordus. J’avais besoin de voir ce qu’il y avait derrière et s’il y avait un argument recevable : eh bien non, il n’y a qu’une vulgaire et diabolique inversion par l’instrumentalisation de l’intérêt de l’enfant. Quitte à invoquer cet intérêt, il eût fallu les écouter ces enfants, écouter Olivia Maurel par exemple, née par GPA et adulte maintenant, qui témoigne de la souffrance que c’est. Mais non : ce n’est bien qu’une imposture.
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