Que le taux de suicide au sein de la police soit supérieur à la moyenne nationale est un fait bien connu. Ce qui l’est moins, c’est qu’il en va de même pour le taux de pervers. Les deux sont liés : suicide et perversion sont les deux principales réponses aux traumatismes qu’endurent les policiers. Il y a ceux qui s’effondrent ; et il y a ceux qui, pour ne pas s’effondrer, se composent un personnage tout-puissant en humiliant, en terrorisant et en faisant subir de l’injustice. Voilà pourquoi, dans ce monde de plus en plus dur, il est de plus en plus dur de distinguer le flic de la racaille.