Les puritains et la putain

On les entend beaucoup, puritains sarcastiques, ironiser sur ceux qui voient en Trump un instrument de Dieu. Trump, un bon chrétien ? Ah ah que c’est drôle ! Ridicule ! Avec ses mœurs passées ! Et sa vulgarité ! Et ainsi ces crétins bouffis de fatuité ensevelissent-ils le mystère dans leurs gras ricanements… Épris de rigorisme, méprisant l’héroïsme, les catholiques bourgeois qui confondent leur religion avec une morale me font horreur. Et puis surtout, ils disent n’importe quoi : Dieu est amour. INCONDITIONNEL. Et Dieu est donc pardon. Saint Paul a commencé par tuer des chrétiens… et Sainte Marie-Madeleine n’a pas toujours eu des mœurs recommandables (pour parler comme ces Talibans de poche). Ceux qui pensent que notre accomplissement terrestre consiste en une observance scolaire, infantilisante, déresponsabilisante d’un catalogue de prescriptions morales feraient bien de se souvenir que Dieu vomit les tièdes ; que nul n’est devenu saint en faisant la morale ; et qu’au moment de confier les plus hautes responsabilités, entre le puritain et la putain, Dieu choisit la putain…

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6 commentaires sur « Les puritains et la putain »

  1. Vous connaissez la controverse scientifique entre Albert Einstein et Niels Böhr au sujet de la théorie de la mécanique quantique, cette théorie affirmant que l’on ne peut connaître telle ou telle mesure que par leur probabilité d’intervenir:

    Einstein: « Dieu ne joue pas aux dés »

    Böhr: « Qui êtes vous pour dire à Dieu ce qu’il a à faire »

    Bon ceci pour vous taquiner…

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  2. Il y a des protestants admirables, des musulmans admirables, et des catholiques détestables. Si le protestantisme me semble un fléau (ainsi que l’Islam), c’est au regard de sa conception de l’Homme et de ses effets généraux ; mais je crois trop en la liberté individuelle (et en l’amour de Dieu pour tous les hommes) pour juger un homme à sa religion.

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