Le virilisme est un nihilisme

Certains auteurs de la patriosphère écrivent des best-sellers dont le propos se résume à ceci : Que les hommes retrouvent leur virilité, et la France est sauvée. Mais la virilité est au mieux un moyen, en aucun cas une fin. À plus forte raison, la virilité ne saurait constituer un projet de civilisation. Puisque seule la religion le peut. Mais de cela, nos auteurs à succès ne veulent pas entendre parler. Trop peur que l’on découvre que leurs bouquins sont de la gonflette. Et qu’une fois retombée l’ivresse viriliste, il ne reste rien. Puisque comme toutes les « solutions » des imposteurs modernes, le virilisme est un nihilisme.

Demain, tous locataires

Diagnostics de performance énergétique, lois anti pro-squat, fiscalité asphyxiante, incertitude réglementaire, travaux “de rénovation énergétique” ruineux, vains et obligatoires : autant de signaux destinés à écarter les particuliers du marché de l’immobilier. L’objectif ? Susciter un trou noir de demande qui aspirera les prix, et permettra aux fonds d’investissement de se jeter sur un patrimoine dévalorisé. Des fonds d’investissement qui auront, eux, les moyens de corrompre le législateur pour faire voter de vraies lois anti-squat, et abroger l’inepte loi “Climat et résilience” (comme si l’isolation des logements de 0,83% des habitants de la planète allait changer quoi que ce soit aux émissions de CO2, a fortiori quand l’écrasante majorité de ces 0,83% se chauffe avec une électricité dont la production, nucléaire, n’émet pas de CO2). Des fonds d’investissement qui, bientôt, s’engraisseront d’une rente colossale : 450 millions de locataires. Car la “crise” de l’immobilier concerne, ô hasard, toute l’Europe… Les propriétaires rechignent ? Ils ne veulent pas baisser leurs prix ? Ils y tiennent, à leurs plus-values ? Qu’ils rechignent. Le Qatar et BlackRock ont tout leur temps. Ils les regardent se débattre dans cet enfer fiscal et réglementaire comme la mouche dans la toile. Bientôt, ils cesseront de se débattre. Ils cesseront de rechigner. Ils capituleront. Et le Qatar et BlackRock les mangeront. Puis imposeront leurs conditions. Demain, tous locataires. Et à la schlague. Vous ne posséderez rien et vous serez heureux.

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Miroir inversé

Donald Trump… Plus j’observe Donald Trump, plus j’en apprends sur lui, plus s’affermit la certitude que ceux qui haïssent cet homme ont une âme bien sombre…

Le cercle des pervers

Bouchons de bouteille inamovibles, passage à l’heure d’hiver, passage à l’heure d’été, travaux sur des travaux finis 6 mois plus tôt, périphérique à 50 km/h, formulaires Cerfa, procédures administratives kafkaïennes, inversions accusatoires, parler par antiphrases, et déni du désastre : nos dirigeants (et ceux qui les élisent) sont des pervers. C’est-à-dire des psychotiques en puissance. Qui, pour se sentir moins seuls dans leur folie, multiplient les mesures qui rendent fou. Les mesures absurdes. Les mesures perverses. L’absurde est le langage du pervers… De ces provocations incessantes, car jamais suffisantes, ces pervers tirent un double bénéfice : le sentiment de toute-puissance que leur procure la souffrance infligée à autrui ; et l’allègement de leur charge psychotique par expulsion chez autrui. Lequel, pour repousser la folie qu’il sent germer en lui, risque à son tour de devenir pervers. On peut appeler ça le cercle vertueux des Lumières. Puisqu’il a commencé avec Voltaire, roi des pervers.