Le cercle des pervers

Bouchons de bouteille inamovibles, passage à l’heure d’hiver, passage à l’heure d’été, travaux sur des travaux finis 6 mois plus tôt, périphérique à 50 km/h, formulaires Cerfa, procédures administratives kafkaïennes, inversions accusatoires, parler par antiphrases, et déni du désastre : nos dirigeants (et ceux qui les élisent) sont des pervers. C’est-à-dire des psychotiques en puissance. Qui, pour se sentir moins seuls dans leur folie, multiplient les mesures qui rendent fou. Les mesures absurdes. Les mesures perverses. L’absurde est le langage du pervers… De ces provocations incessantes, car jamais suffisantes, ces pervers tirent un double bénéfice : le sentiment de toute-puissance que leur procure la souffrance infligée à autrui ; et l’allègement de leur charge psychotique par expulsion chez autrui. Lequel, pour repousser la folie qu’il sent germer en lui, risque à son tour de devenir pervers. On peut appeler ça le cercle vertueux des Lumières. Puisqu’il a commencé avec Voltaire, roi des pervers.

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