La raison pure est pure folie.
Mois juillet 2024
L’aristocratie s’est enivrée des Lumières jusqu’à en perdre la tête.
Les enfants des Lumières s’appellent Terreur, guillotine, génocide vendéen, communisme, nazisme, goulag, laogai, Hiroshima, Auschwitz, Pol Pot, Robespierre, Mao, Hitler, Cohn-Bendit, Staline. Et les disciples des Lumières martèlent péremptoires qu’il n’est pire horreur que le catholicisme et son Inquisition. Ignares. Ordures.
« Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons », a déclaré la porte-parole de Paris 2024. « Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons », c’est la phrase typique du gaslighting : je n’ai rien fait de mal, mais si dans ton esprit malade tu t’es senti blessé, je veux bien m’excuser pour te faire plaisir. Mais je n’ai rien fait de mal : c’est toi le problème. C’est toi qui dois douter de ton ressenti, pas moi qui dois me remettre en question… Je ne sais pas ce qu’il faut de plus aux gens pour comprendre que le règne des Lumières, c’est le règne des pervers.
Wokisme… Je n’en peux plus de de ce mot, signe de reconnaissance des pitres patriotes, perroquets pontifiants englués dans la paresse intellectuelle et le conformisme le plus visqueux. S’ils réfléchissaient, et s’ils aimaient leur langue, ces pitres remplaceraient « Wokisme » par « Lumières ». C’est plus précis. Et c’est français.
La lumière triomphera des Lumières.

Vivre avec son temps
En régime progressiste, donc orwellien, tous les mots mentent : ceux qu’on appelle blasphémateurs sont les nouveaux curés. Ces fanatiques qui n’en finissent pas de dégueuler sur le catholicisme – avec quel courage, et quelle originalité – sont des prélats sectaires, inquisiteurs, férocement intégristes, entrant dans des rages folles dès qu’on raille leurs dogmes ou tourne en dérision leurs articles de foi. Allez-y, risquez-vous à blasphémer leur religion progressiste : vous verrez si le droit au blasphème existe…
Dans ce monde orwellien, les esclaves nomment « Irrévérence » leur soumission frénétique aux plus poisseux poncifs du progressisme.

Le pervers recourt abondamment au glissement sémantique ; ainsi le voit-on nommer « Liberté » la soumission la plus servile à l’air du temps.

Dans cette cérémonie d’ouverture des JO, récitation scolaire et impeccable du catéchisme progressiste, je n’ai vu qu’une idée originale et, concédons-le à ces rampants, subversive : l’éloge de la peine de mort.