Tout peuple adulte est d’extrême droite

Pour que dans le cerveau d’un couillon la pensée fasse un tour, il faut qu’il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles.
Céline

Avez-vous déjà vu quelqu’un changer d’avis à l’issue d’un débat politique ? Ou même se montrer un tout petit peu décontenancé par l’éloquente démonstration d’un brillant adversaire ? Accorder une valeur à certains de ses raisonnements ? Concéder une pertinence à certains de ses arguments ? Acquiescer à certaines évidences énoncées par lui ? Je suis sûr que non. Et la cause en est simple : contrairement à ce que nous nous plaisons à croire, nos affinités politiques ne relèvent pas de l’intellect, mais de la psychologie. Nos affinités politiques sont psychologiques. Elles sont un précipité de notre rapport au réel. Lequel n’est qu’accessoirement intellectuel : dans le conflit interne opposant principes de plaisir et de réalité, la rationalité joue un rôle subalterne. Ce n’est pas notre raison qui détermine notre adéquation au réel : c’est notre psychisme. On peut être très doué pour mettre le monde en équation, et ne rien percevoir de ce monde. Avoir un microscope ne rend pas moins aveugle. La raison n’est pas mère de la lucidité. Et ils sont innombrables, les esprits cartésiens qui vivent dans un déni total de la réalité. Le CNRS vote LFI ; Normale Sup’ aussi ; et il en va ainsi de presque toute l’élite scientifique. Cédric Villani, médaille Fields, donc l’un des plus grands mathématiciens vivants, s’est rallié à Macron et à son « en-même-temps » (expression la plus pure de la pensée magique). Thomas Pesquet, archétype urticant du centriste placide (y a-t-il plus déconnecté de la réalité qu’un centriste ?), est astronaute, soit un esprit scientifique de très haut niveau. Et même Didier Raoult, cerveau époustouflant d’une rigueur souveraine quand il s’agit de science — la quintessence de la raison —, semble incapable de voir ce qui court les rues (surtout de sa ville) : le Djihad français.

Pour faire vite, on peut dire que le principe de réalité gagne en prévalence à mesure qu’on progresse vers la droite de l’offre politique. D’où la « brutalité » imputée à l’extrême droite par les bébés français (pléonasme). La « dureté » de ses positions. La « sévérité » de ses discours. Et l’épouvante qu’inspire son attachement aux interdits et aux exigences. La lumière crue du réel cruel est une violence terrible pour les ressortissants de ce jardin d’enfants hexagonal qu’on nomme encore, on ne sait trop pourquoi, France. Comme s’il y avait une quelconque filiation entre le pays qui donna au monde l’une des plus brillantes civilisations qu’on verra jamais, et ce croupissement de crétins capricieux qui ne produisent rien — sinon quelques sottises entre deux vagissements. Entre les individus – adultes – dotés d’un Surmoi (synonymes) qui composaient l’essentiel de nos ancêtres, et ce grouillement de clones puérils asservis à leur Ça. Et votant donc à gauche. Même quand ils votent à « droite ».

Si l’extrême droite est tant honnie des Français (à commencer par ce nom dépréciatif dont ils l’ont affublée), c’est qu’elle est un ultime reliquat de la vie adulte dans leur monde d’enfants. Une dernière objection du réalisme à leur puérilisme. Une suprême opposition du Surmoi à leur Ça… Il n’y a qu’à l’extrême droite qu’on trouve encore quelques traces du psychisme adulte. Quelques vestiges du principe de réalité. Qu’à l’extrême droite qu’on peut encore entendre des discours dépeignant quelque chose de réel, et proposant quelque chose de réaliste. À l’inverse, la gauche est le royaume de la pensée magique. La gauche, c’est la traduction du psychisme infantile en offre politique. D’où sa frénésie d’assertions contradictoires (« Sauver nos paysans et rester dans l’UE »), de propositions incompatibles (« Combattre l’immigration et rester dans Schengen »), d’ambitions impossibles (« Relancer l’industrie et conserver l’euro »), d’allégations incohérentes (« Tous vaccinés, tous protégés, donc tous masqués ! »), de locutions antinomiques (« Croire en la science »), de vocables oxymoriques (multi-culturalisme) et autres énoncés antithétiques (vivre-ensemble) qui ne désignent rien. Et sont autant de signes que la pensée magique gouverne sans partage. La dissonance cognitive des Français, comme disent les Trissotin de Twitter pour faire intelligent, n’est qu’une autre façon d’évoquer cette pensée magique. Qu’on pourrait aussi bien nommer puérilité psychique. Si les Français nagent dans l’absurde comme des poissons dans l’eau, s’ils se contredisent en permanence sans même s’en rendre compte, c’est qu’ils sont des bébés. Régis par le principe de plaisir. Et qu’un esprit régi par le principe de plaisir est étranger à toute exigence de vérité — et a fortiori de cohérence. Ainsi voit-on ces niais voter immigrationniste en espérant que l’immigrationniste qu’ils auront élu ne sera pas immigrationniste. Et puis voter européiste en espérant que l’européiste qu’ils auront élu ne sera pas européiste. Mais — oh, surprise ! — cela n’arrive pas. Alors ils braillent. Comme des bébés. Ils braillent que la vie est vraiment trop injuste et que tous ces malheurs qui leur arrivent ne sont pas de leur faute. Évidemment : fantasme infantile de toute puissance, donc d’infaillibilité… Et puisque leur psychisme est infantile, donc pervers, ils s’adonnent sans réserve à l’inversion accusatoire : projettent sur autrui leurs propres turpitudes. Et ainsi les voit-on, tout constipés de haine, hurler sur l’extrême droite et ses « discours de haine » (biglez la gueule rageuse et rugisseuse de l’affreux Mélenchon, Empereur des bébés). Traiter de complotistes ceux qui ont tout compris. Et taxer de fascisme ceux qui veulent discuter. Mais l’essence du fascisme, c’est précisément le refus de la discussion au profit des mots d’ordre. Le choix de l’intimidation au détriment de l’argumentation. De la disqualification au lieu de la dialectique. Le fascisme, c’est le recours non au raisonnement, mais à la terreur intellectuelle pour combattre l’adversaire idéologique. Bref, le fascisme, c’est eux. Le fascisme et la haine. La haine du réel réfutant leurs chimères. Haine du réel qui, par un mécanisme de projection d’une pureté archétypale, les mène à qualifier toute évocation du réel de « discours de haine » ; mais il suffit de les écouter — et de les regarder — pour savoir où elle se trouve, la haine… Une haine aussi flagrante qu’inconsciente : leur égocentrisme infantile les empêche de se voir. Une haine du réel qui a pour corollaire un amour du mensonge sous toutes ses espèces : bavardages, ergotages, arguties, Bellamy, fact-checking, sophismes et journalisme.

D’un tel chaos psychique, comment se libère-t-on ? Par un choc psychique. Exclusivement. Non par des raisonnements, ni par des arguments, ni même par des discours d’orateurs virtuoses : par un traumatisme. Un viol, une agression, un coup de couteau, un tabassage en meute au son de « sale kouffar ! », son enfant harcelé car ce gwer mange du porc, etc. « Pour que dans le cerveau d’un couillon la pensée fasse un tour, il faut qu’il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles » : Céline, à sa manière géniale, ne disait pas autre chose. On ne change pas une psychologie avec des arguments : l’évolution d’un esprit puéril, c’est-à-dire de gauche, vers la maturité, c’est-à-dire l’extrême droite, est toujours la conséquence d’un choc psychologique. D’une torgnole du réel qui fracasse ses fantasmes. Fait s’écrouler un pan du principe de plaisir. Et progresser d’autant le principe de réalité. Donc l’exigence de vérité.

C’est notre rapport à la vérité qui détermine nos affinités politiques. Non l’inverse. Nos penchants politiques sont le reflet de notre conformation psychique. Laquelle se condense dans notre rapport à la vérité. Complaisance pour le mensonge, ou exigence de vérité : voilà les origines de nos choix politiques. Inconsciemment, nous cherchons des miroirs : plébiscitons les hommes politiques chez lesquels nous croyons retrouver notre constitution psychique. Les esprits infantiles adorent les menteurs, qui outragent ce réel qu’ils détestent tant car il dément sans cesse leurs utopies puériles (pléonasme). Désavoue sans pitié leurs chimères infantiles (pléonasme). A contrario, les psychismes adultes aspirent au parler-vrai. Ils fuient les finasseries, les arguties visqueuses, les casuistiques pâteuses, les circonlocutions spécieuses pour la simplicité : pour la sincérité. Quand les bébés français recherchent éperdument des relations perverses et jouissent qu’on leur mente, qu’on les abuse, qu’on les maltraite, qu’on les trahisse, les rares Français adultes demandent du respect et de l’honnêteté. Il leur est donc impossible de croire au conte de fées selon lequel un gouvernement pourrait prendre une quelconque initiative sans sortir de l’UE — ce qui, d’ailleurs, fournit un moyen simple de connaître le pourcentage maximum d’adultes en France : Florian Philippot a fait 1%. Chez un peuple infantile, la vérité fait 1%. Tout le reste barbote dans la pensée magique.

Mais cela va changer. Cela est en train de changer. Car la réalité, chaque jour plus brutale, desserre chaque jour l’emprise de la propagande. Chaque jour, des Français referment la fable médiatique et se risquent à tâtons, timidement, encore maladroitement, dans les territoires de la vérité. Lentement, la France sort de l’enfance. L’extrême-droitisation de la France n’est qu’une manière péjorative d’exprimer cette sortie de l’enfance — mais on ne peut attendre des journalistes, esprits puérils par excellence (si l’on peut dire), autre chose que le dénigrement furibond de ce phénomène qui les rend fous de rage : leurs camarades de crèche les quittent. Un à un, ils s’éjectent de la pouponnière médiatique. S’émancipent de leurs mensonges. De leurs sophismes. De leurs mystifications. Un à un, les Français s’ouvrent au principe de réalité. Un à un, les Français deviennent adultes.

De même, le retour en grâce de l’identité, des frontières et de la souveraineté est le reflet du reflux de l’égocentrisme infantile : du refus des fantasmes de fusion, de liquéfaction, de marmelade humaine qui constituent l’univers psychique de l’enfant. Car si le bébé, par (absence de) construction, est dénué d’identité et vit pour ainsi dire dans un monde sans frontières (toute ressemblance…), pour l’adulte, l’identité va de soi. Et la frontière est le corollaire de l’identité. Quant à la souveraineté, elle n’est que l’autre nom de l’autonomie. Qui est le propre de l’adulte.

Identité, frontières, souveraineté : ce qui, depuis quarante ans, est réputé d’extrême droite, fut pendant des millénaires la norme de l’humanité. Cette norme n’est devenue anomalie que depuis que l’Occident est devenu puéril — c’est la majorité qui définit la norme. Mais une société puérile est une société fragile : son inadéquation au réel la place dans un état de vulnérabilité extrême. Elle la place même, en vérité, en danger de mort. Et chaque jour qui passe augmente le nombre de ceux qui ressentent cette vulnérabilité… leur instinct de survie se réveille… sort d’un très long sommeil…

Mûrir, ou mourir : c’est sans doute l’intuition de cette alternative qui s’exprime dans la réhabilitation de notions qui structurèrent l’humanité adulte du passé (pléonasmes), et le rejet corrélatif des fictions infantiles qui ont fait de l’Occident ce désastre anthropologique. Identité, frontières, souveraineté : le principe de réalité revient en force. Par conséquent le barrage à l’extrême droite — qui n’est qu’un autre nom pour barrage au réel —, symptôme majeur d’immaturité psychique, est voué à devenir le hochet d’une poignée de radoteurs ringards. La fierté ridicule d’un amas poussiéreux de vieux cons infantiles bloqués jusqu’à la mort au stade le plus primaire de leur développement psychique. Mais ces gâteux vont disparaître. Et emporter dans la tombe leur psychologie de berceau. Au psychisme infantile des boomers va succéder le psychisme adulte des jeunes. Des jeunes que le réel assiège sans répit, et qui ne peuvent donc pas se réfugier dans la pensée magique. Des jeunes qui ne peuvent pas, comme leurs aînés puérils, brailler « Prenez vos désirs pour des réalités ! » et « L’imagination au pouvoir ! » (comment douter encore, en lisant ces slogans, que mai 68 ne fut qu’une retombée en enfance ?). Des jeunes destinés à affronter la réalité. Donc à chercher la vérité. Cette quête a commencé. Elle est encore confuse, titubante, incertaine ; comme toute quête essentielle, elle emprunte des chemins illusoires, s’engage dans des impasses et tombe dans des pièges. Aussi faut-il la considérer avec indulgence et patience ; et accueillir avec enthousiasme le moindre signe de clairvoyance. À cet égard, l’indifférence polie à l’inepte injonction de faire barrage à l’extrême droite est un très bon début. Un premier exercice de liberté qui en appelle d’autres : on ne revient pas en arrière, une fois qu’on a posé un pied hors de la prison du mensonge. Qu’on a senti glisser sur soi le vent de la liberté. Ce vent vif, ce vent frais, ce souffle vigoureux qui désarçonne, puis élève vers la joie. La vérité vous rendra libres, disait l’autre. Il avait bien raison, cet autre révéré : vérité et liberté sont synonymes. Et joie : c’est le triomphe du Prince du mensonge qui a rendu l’Occident dépressif…

Le train de la vérité s’est (re)mis en marche. Il démarre lentement, lourdement, il patine, il tressaute ; mais il ne s’arrêtera pas. Et les révélations s’enchaîneront. D’abord, et très bientôt, viendra la prise de conscience qu’on ne peut s’en sortir sans sortir de l’UE. Que l’UE est intrinsèquement, irrémédiablement toxique : qu’elle a été conçue pour achever l’Europe. D’ailleurs, si la France est traitée comme une enfant par l’UE, c’est parce que la France est un pays d’enfants. Donc un pays enfant. La subordination de la France à l’UE est le corollaire de l’infantilisation des Français. Un peuple adulte est autonome : un peuple adulte ne peut tolérer une quelconque tutelle : dès que la France redeviendra un pays d’adultes, elle quittera l’UE. Première révélation : première libération. Puis plus tard, bien plus tard, parvenue bien plus loin sur le chemin de la vérité, la France instruira le procès des Lumières. Et la sentence sera la mort : si la France doit vivre, les Lumières doivent mourir. Car ce sont les Lumières qui ont enfanté cette humanité ridicule et barbare. Ce tas d’esclaves puérils. Cette honte. Ce sont les « Droits de l’Homme » (escroquerie sémantique pour dire « Caprices du Bébé ») qui ont infantilisé l’Occident : il faut vraiment avoir les yeux remplis de médias pour ne pas avoir remarqué que la civilisation des Droits de l’Homme, c’est la civilisation des Caprices du Bébé. Aussi dès que l’Homme retrouvera la conscience de sa dignité, les Droits de l’Homme disparaîtront. Et les Lumières s’éteindront. Les Lumières sont incompatibles avec l’amour de l’Homme ; les Droits de l’Homme sont incompatibles avec la dignité de l’Homme. Suprêmes révélations : suprême libération…

Dans cette odyssée de dessillements, de dévoilements et de révélations, notez la grande absente : la politique. La politique n’est d’aucune aide pour trouver la vérité. Pire, la politique est une entrave majeure à la révélation de la vérité. La politique est un écran qui s’interpose entre le peuple et la vérité. La politique est un brouilleur de vérité. La politique bafouille, la politique embrouille, la politique tortille, pèse le pour et le contre, puis fignole des tactiques, des compromis, des accommodements. Des moyennes. Il n’y a pas de vérité moyenne (Bernanos). Mais ce n’est pas seulement parce qu’elle dissout la vérité dans les éléments de langage et les lâches prudences que la politique produit des effets délétères sur l’âme humaine : c’est plus essentiellement, et beaucoup plus gravement, parce qu’elle nie la responsabilité individuelle (donc la liberté). L’homme politique, en effet, ne peut pas se permettre de blesser l’électeur : il ne peut pas se permettre de poser la question de la responsabilité de l’individu dans son malheur. Aussi, et dans son principe même, la politique est un facteur majeur d’infantilisation. Elle flatte les fantasmes d’irresponsabilité propres au psychisme infantile, entretient la passivité du bon citoyen (entendez animal domestique), le conforte dans l’illusion que la solution pourrait venir de l’extérieur. Or aucune solution ne vient de l’extérieur. Jamais. Sauf dans les contes pour enfants. Dans la vraie vie des hommes adultes, tout vient de la vie intérieure. C’est dans l’individu, puis par l’individu que se produisent les seuls changements intéressants. Les changements décisifs. La politique ne fait que suivre. S’adapter. Refléter la psyché du peuple. C’est pour cela qu’au centrisme — traduction politique de l’infantilisme — se substituera bientôt l’extrême droite comme offre politique dominante. Au peuple infantile des Lumières va en effet succéder un peuple adulte. Et il en va des individus comme des peuples : tout peuple adulte sait qui il est, donc qui il n’est pas. Autrement dit tout peuple adulte est identitaire, et considère les frontières comme allant de soi. Tout peuple adulte est hermétique à la pensée magique, donc allergique aux utopies : multiculturalisme, sans-frontièrisme, vivre-ensemble, écologisme, centrisme, féminisme, il identifie d’emblée ces constructions absconses comme des foutaises funestes. Tout peuple adulte exècre le mensonge et châtie les menteurs. Tout peuple adulte aspire à vivre en paix. Tout peuple adulte refuse de contribuer par ses votes à répandre la barbarie, l’absurde et la détresse : tout peuple adulte est d’extrême droite.

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4 commentaires sur « Tout peuple adulte est d’extrême droite »

  1. Très beau et dense texte qui éclaire avec pertinence deux camps, deux modes de pensée.

    Le psychisme adulte et le psychisme infantile

    Le réel ………………………..et l’utopie

    La vérité ………………………et l’erreur

    Le psychisme adulte ou La pensée réaliste et objective qui permet à l’intelligence de se soumettre au réel, au concret.L’existence du réel est indépendante de notre intelligence qui le perçoit mais ne le crée pas.Notre intelligence est dépendante de la réalité.La pensée réaliste et objective trouve sa forme la plus achevée, la plus parfaite dans le catholicisme.

    Le psychisme infantile: ou la pensée subjective fondée non pas sur l’acceptation de la réalité mais sur les idées, les conceptions du sujet qui pense.c’est l’utopie.Cette pensée, fille de l’orgueil,concorde très exactement avec les philosophies de toutes les gauches.; Ce mode de pensée n’est pas récent, il date du péché originel: la révolte contre Dieu de l’homme qui veut devenir comme un Dieu.

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  2. Je pense que c’est bcp plus simple : les profils socio-démographiques déterminent le vote, chacun ayant peur de perdre « ce qu’il a » (ce n’est pas uniquement matériel mais en très grande partie) votera pour celui qui lui promet a minima le statu quo et au mieux « un peu mieux » ce que qu’il a déjà. Et ceux qui se présentent idem… Le reste est de la littérature.

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  3. Dans les années 1950, 1960, pour faire carrière à La Sorbonne comme professeur d’histoire il fallait avoir sa carte au part communiste (en période stalinienne). Question: ces profs connaissaient-ils mal l’histoire, étaient-ils stupides, sous emprises idéologiques?

    A quoi sert l’histoire indépendamment du militantisme?

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    1. @ Brindamour

      H de Balzac dans « Les illusions perdues »: « Il y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse, qu’on enseigne, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements……. »

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