Il n’y a plus de vie des idées en Occident : il n’y a plus que de la perversion. Ce qu’on appelle « débat public » n’est qu’un déchaînement de perversion : ivresse de mauvaise foi, jouissance dans le mensonge, débauche d’antiphrases et d’inversions accusatoires, volupté de railler celui qui pense par lui-même (pléonasme), d’intimider celui qui dit la vérité et d’épuiser par les sarcasmes, les obstructions, les attaques personnelles et les ergotages sans fin celui qui, naïvement, se croit l’interlocuteur d’un individu sain, quand il n’est que le jouet d’un pervers. C’est-à-dire de quelqu’un dont les interactions ne visent pas à échanger, mais à humilier.
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Chronique d'une époque de nains 
Je ne peux que réagir au mot « perversion », car il est dans ma tête depuis ce matin, suite à ce titre du site « Vingt minutes »: « La journaliste Nassira El Moaddem victime d’une campagne de cyberharcèlement après des propos d’un député RN ». Moi qui croyais naïvement que c’était après ses propres propos traitant les Français de « racistes dégénérés » qu’elle était harcelée! (ce que je désapprouve). Toute la presse de gauche (pléonasme) présente l’affaire de la même façon, avec cette pratique perverse de l’inversion accusatoire qui fait son charme. A comparer avec le traitement du harcèlement de Mila, qui, quand même, l’avait un peu cherché, n’est-ce pas…
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Merci ; vous m’avez permis d’améliorer mon petit texte.
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