Foi et raison : les hommes d’antan marchaient sur leurs deux jambes. Elles les emmenèrent loin. Elles les emmenèrent haut : ce n’étaient pas des jambes, c’étaient des ailes… L’Homme des Lumières, lui, s’obstine à ne marcher que sur une jambe : il est, intrinsèquement, un déséquilibré. Et on s’étonne de sa détresse… et on s’étonne de sa violence… Goya écrivait que « Le sommeil de la raison engendre les monstres. » Nous savons désormais que le sommeil de l’âme engendre bien pire…
Extrait de l’ouvrage :
