En défendant la France, nous hâtons notre mort

Les nations sont les branches d’un arbre dont le tronc s’appelle civilisation, et les racines religion. Si les racines meurent, le tronc dépérira, et les branches également. Et le temps, l’énergie, les efforts consacrés à « guérir » les branches auront été non seulement inutiles, mais néfastes. Car ce temps, cette énergie, ces efforts auront été perdus pour traiter le problème à la racine ; de surcroît ce problème, laissé libre de prospérer pendant ces sottes gesticulations, se sera aggravé… En cet atroce début de XXIème siècle, il est stupide, il est vain, il est nuisible de chercher à sauver la nation française. C’est une perte de temps. Une perte d’énergie. C’est un gâchis coupable de ressources et d’efforts. C’est sans doute également, plus inconsciemment, une lâche démission devant le vrai défi de notre temps… un défi que beaucoup sentent insurmontable… alors ils font diversion… jouent aux petits fiévreux héroïques patriotes… travestissent leur abandon de la civilisation en engagement pour la nation… déguisent leur capitulation civilisationnelle en résistance patriotique. Mais à danger fictif, combat factice… simagrées… théâtre. Il faut le dire, le hurler, le marteler à tous les collabos qui drapent leur lâcheté dans un drapeau tricolore : en défendant la France, nous hâtons notre mort. Car ce n’est pas notre nation qui disparaît : c’est son soubassement civilisationnel. Ce n’est pas la France qui s’efface : c’est son catholicisme fondateur. Tous, je dis bien tous les maux qui nous frappent s’expliquent par cet inouï déracinement. Cette prodigieuse dénaturation, cette monstrueuse dépersonnalisation de la France. Car les faussaires accrédités, révisionnistes assermentés et autres pitres incultes pourront toujours hurler, rugir de rage, se tordre de colère en postillonnant leur catéchisme anticatholique, ils ne changeront rien à cette vérité : la France

… restons entre esthètes : la suite est réservée à ceux qui savent vraiment apprécier ma plume. Explications :

Nous sommes des morts-vivants

Que les Français se rassurent : ils ne disparaîtront pas. Puisque c’est déjà fait. Quand un peuple invite par millions les représentants d’une autre civilisation à s’installer chez lui, c’est qu’il a déjà disparu. Aucun peuple vivant ne fait ça. Aucun peuple conscient de ce qu’il est, donc de ce qu’il n’est pas, n’invite chez lui une civilisation antagoniste de la sienne. Par définition, un peuple qui fait ça n’incarne plus aucune civilisation. Un peuple qui fait ça n’est plus rien.

L’Islam n’est donc pas un danger pour nous. Car le danger est déjà passé. Il s’appelait Lumières. Ce feu a tout brûlé. Oh, nous sommes encore là, bien sûr. Mais à titre de ruines. Au milieu desquelles s’installe la nouvelle civilisation.

L’effet boomer

Il semblerait que de plus en plus, les clones de Cohn-Bendit et les suppôts (si j’ose dire…) de Jack Lang goûtent aux délices du vivre-ensemble, aux voluptés de la diversité et à cet enchantement de chaque instant qu’est l’immigration (dont plus personne ne doute qu’elle est une chance pour la France). Bref, ces ordures nihilistes subissent enfin les conséquences de leurs votes de salopes – après avoir sali pendant des décennies ceux qui voulaient leur éviter la barbarie. Au point qu’on pourrait croire qu’il existe des mots prémonitoires. Le mot « Boomerang », en l’occurrence. Qui contient le mot « Boomer ». Et semble donc préfigurer le brutal retour de vote que subissent ces destructeurs abjects d’un pays somptueux. On ne se méfie jamais assez des mots… D’autant plus que de la même façon que dans « Boomerang », il y a « Boomer », dans « Boomer », il y a « Boom ». Et que ces poupées russes sémantiques s’imbriquent harmonieusement de la manière suivante :

Boomer a voté. Boomer est livré. Boom.

ou encore de cette façon :

Le vote des boomers leur revient en boomerang. On appelle ça l’effet boomer. Boom.

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