2 commentaires sur « Révélateur »

1. Bravo, félicitations pour chacun de vos 2 articles !
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   On doit en effet s’enorgueillir, et depuis des décennies, d’avoir acclamé, de s’être enthousiasmé, d’avoir exposé , d’avoir promu au rang de chefs d’œuvre
   – des boites de conserve comprimées,
   – des châssis vides,
   – des toiles blanches percées,
   – des monochromes,
   – des machine à merde (sic),
   – des tampons hygiéniques usagés,
   – des installations diverses au sol
   – du sperme réel sous verre (idem avec urine réelle sous vide)
   – etc etc

   oui comme des chefs d’œuvre !
   – Non c’est pas vrai, vous exagérez!
   le premier qui dit cela je le noie sous les liens !

   Les prix ? quelques dizaines de milliers d’euros à quelques millions..

   La caution ? Mais tous les grands musées du monde ! , les conservateurs avec bac + 15,
   les critiques reconnus, la littérature qui va bien et en pagaille,
   l’état, l’art officiel, les ministres …

   Les arguments de vente:
   – « mais mon brave monsieur, vos arrières grands parents jetaient des pavés dans les vitrines où étaient exposés des Cézanne, ne parlons pas de Van Gogh…, vous ne pouvez pas connaître l’avenir »

   Le plus cocasse que j’ai vu (mais ça coutait pas cher: 15 000 euros ! ) était exposé un taquet, un clou,
   un clou planté dans un mur, mais il n’y avait aucune toile,
   il n’y avait rien de suspendu au clou !
   Le marchand expliquait que l’acheteur pouvait imaginer l’œuvre qu’il voulait, dans sa tête …
   Donc vous partiez avec le clou, délaissé de 15 000 euros .

   Tout cela pour dire quoi,
   – l’art a toujours été précurseur de son temps ou des temps proches à venir; aïe ça va faire très très mal , le néant affirmé, désiré, monstrueux nous attend.
   – Les hommes sont fous. (pas de cette folie dont vous parlez chez les hommes libres)
   – L’analogie avec la crise covid et sa gestion à l’ouest (dans les 2 sens du terme) est immédiat, et derrière, notez bien, toujours des intérêts inavouables .
   – oui, « plus c’est gros, plus ça passe. »

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2. « L’art que suscite une civilisation nous dit ce qu’elle est »
   A l’aube du XX° siècle et plus particulièrement depuis 68,il y a dans  » l’art » une recherche systématique de la laideur mise en avant par les médias- l’intelligentsia-les incultes bavards, faisant la promotion  » d’oeuvres » provocatrices défigurant nos plus beaux et nos plus nobles sites représentatifs du passé. Les objets les plus abjects ( boîtes de conserves- tubes à urine- cuvettes de WC-excréments, vagin etc……) sont hissés à la première place dans un des pays les plus riches en cathédrales….Si la beauté était vénérée jusqu’à l’aube du XX°siècle,et ce depuis l’Antiquité,la laideur recherchée triomphe partout depuis. Elle se traduit déjà dans nos rues, en effet, il y a une véritable ostentation du débraillé, du vulgaire, du crasseux, du tatoué etc…Cette recherche systématique de la laideur, dans ce monde sans beauté, n’a qu’un seul but: déraciner les individus et leur faire exécrer leur passé.  » Le terrorisme artistique a mis au coeur de son credo: la subversion- la provocation-le dérisoire » ( G Matthieu)
   Ce que l’on appelle  » art contemporain » n’est rien d’autre qu’une imposture sémantique; » art » et  » art contemporain »: deux pratiques contraires l’une de l’autre sous couvert du même mot.En effet,  » l’art contemporain » se définit lui-même comme l’inverse de l’art.
   Si pendant des siècles,la pratique des arts a reposé sur l’enseignement, la transmission du maître au disciple,sur l’imitation toujours renouvelée et enrichie, sur la même empreinte au passé,etc.. l’ art s’est enrichi au fil des siècles. Or,dans la mesure où l’objectif essentiel de l’idéologie révolutionnaire se trouve dans la destruction de la société, il était inéluctable que cette idéologie se dressât en distillant son poison dans tous les arts, entraînant une véritable dégénérescence.
   In fine, si  » l’art que suscite une civilisation nous dit ce qu’elle est » , on peut en déduire également que : »l’art dégénéré suscite une société dégénérée » puisque l’art n’est rien d’autre que le reflet d’une société.

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