Le complotisme est l’anti-progressisme

Le Progressiste a renoncé à tout sens critique. À toute intelligence. À tout courage. Sa vie, ou plus exactement son existence, n’est qu’une longue soumission. Morne répétition servile, maniaque, fanatique, des très purs et très saints Évangiles médiatiques. Alors forcément, quand le Progressiste rencontre son contraire, l’être humain libre et pensant, il devient fou de rage. D’abord parce qu’ayant perdu toute habitude de penser librement (pléonasme), il ne peut pas comprendre ce que lui dit cet être humain libre et pensant. Mais surtout parce que le spectacle de l’esprit d’examen, de la vitalité d’esprit, de la clairvoyance, de l’irrévérence, de l’insolence — bref, de la liberté—, est pour ce courtisan congénital un reproche vivant. Il lui faut donc à tout prix disqualifier ce miroir inversé de lui-même.

Inutile de chercher plus loin la raison pour laquelle le Progressiste taxe de complotisme toute attitude qui diffère de sa servitude.

Quand vous entendez quelqu’un vous traiter de complotiste, vous devez donc entendre : « Je suis un esclave ; et je vous traiterai de complotiste tant que vous ne vivrez pas, comme moi, à genoux. »

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