Quand un fan de Lénine et de Che Guevara m’explique que Poutine est un salaud, j’ai comme l’esquisse d’un doute.
Mois février 2022
Pas d'amalgame
Dans le tumulte et les passions de cette crise ukrainienne, certains, de plus ou moins bonne foi, confondent Russie et Union soviétique. Pas moi. Je vomis l’Union soviétique et surtout le communisme (contrairement au Monde, à Libé et à toute l’intelligentsia française quand il ravageait la Terre). Je ne suis pas de ceux qui, après avoir idolâtré Lénine et Staline, s’improvisent humanistes en tapant sur Poutine. Et je comprends la haine que les peuples ayant subi le cauchemar communiste vouent à la Russie – même si cette haine me semble anachronique : eux aussi confondent Russie et Union soviétique, mais on ne peut demander à des esprits ayant enduré un tel traumatisme de faire la part des choses. Les autres doivent comprendre que les enjeux contemporains n’ont plus rien à voir avec la Guerre froide : les autres doivent condamner l’exploitation cynique, par les Américains, des souffrances inouïes de ceux qui, abandonnés par l’Occident, ont vécu l’enfer communiste – qu’ils soient baltes, polonais, roumains ou… ukrainiens.
Quand le sage montre l'OTAN, l'idiot regarde l'Ukraine
Poutine voulait négocier. Eux riaient. Alors il a frappé. Et il va désormais renégocier…
Cette stratégie est brutale, certes. Mais elle présente deux avantages :
1) Elle incite le partenaire de négociation à se montrer enfin attentif et sérieux ;
2) Elle révèle les motivations des prétendus « alliés » de l’Ukraine. L’honnêteté de leur défense du peuple ukrainien. Et la sincérité de leur désir de paix…
Poutine, en effet, après cette rouste bien tassée, va proposer à l’Ukraine d’en rester là ; en échange, il exigera que l’Ukraine s’oppose à toute présence de l’OTAN sur son sol. Revendication légitime (quoi qu’on pense de Poutine). Nous verrons bien, alors, ce que l’OTAN décidera. Nous verrons les épaisses brumes de la propagande se dissiper, et se dessiner les traits des vrais fauteurs de guerre. Ceux qui connaissent l’histoire moderne de l’Europe les connaissent déjà : pour comprendre le présent, il suffit de connaître le passé… Il suffit de connaître le discours prononcé en 1917 par le président Wilson, annonçant que les États-Unis seraient le nouvel Empire d’Occident. Il suffit de savoir qu’il y a maintenant un siècle, les États-Unis ont repris à leur compte la stratégie multiséculaire de l’Angleterre visant à empêcher la création d’une Europe continentale forte. Or une Europe continentale unie à la Russie serait une Europe super-forte… Séparer toutes les nations d’Europe de la Russie, après avoir réduit la France puis l’Allemagne à l’impuissance : la stratégie de Wilson fonctionne parfaitement. L’UE, l’OTAN et surtout, surtout, les journalistes incultes et hystériques font des merveilles.
« Ensemble, nous serons plus forts »
L’Europe finasse. Poutine fracasse.
Maxime
On ne peut pas prétendre à l’objectivité ; mais on peut tendre à l’honnêteté.
Les complices
Les journalistes qui, face aux symptômes de plus en plus nombreux de l’islamisation, nous rassurent en affirmant qu’elle ne concerne « que » quelques parcelles du territoire, sont comme un médecin qui, face aux métastases de plus en plus nombreuses d’un cancer, nous rassurerait en affirmant qu’elles n’ont pas encore pris tout notre corps. Je ne connais rien de moins rassurant qu’un tel discours.
À l'attention des bobos
Quand tout le monde pense pareil, c’est que personne ne pense.
Objectif 0%
Ceux qui n’auront pas rejoint Zemmour, iront chez Macron. Pécresse est en route pour une immense déroute.
Déroute
Je ne vois qu’une explication au désastre Pécresse : ce clown sinistre qui multiplie les pitreries lugubres derrière un pupitre est la sœur jumelle de Valérie qui, par jalousie, s’ingénie à saboter sa campagne. Et nous fournit ainsi, après l’angoissante NKM, un nouvel argument imparable contre la parité. Et pourtant… 15%…
Une telle tiédeur, et une telle ferveur. Une telle fadeur, et un tel engouement. Pécresse est le miroir de la France aseptique, et fière de l’être. De cette bourgeoisie amorphe et sans saveur qui, pour préserver sa respectabilité, a renoncé à toute dignité. De ces mornes notables torpides et méprisants qui, pour remplir leur portefeuille, ont détruit la France. Il n’y a pas plus opposé à la France qu’un électeur de Pécresse. Il n’y a pas plus éloigné du panache, du courage, de l’insolence françaises, que ce tas d’impotents avachis dans leur fric et qui s’identifient à cette personnalité délavée. On ne peut pas avoir une goutte de sang français, sans repousser d’instinct cet automate glaçant. On ne peut pas avoir la moindre filiation avec Molière et Richelieu, sans être épouvanté devant une telle médiocrité. On ne peut pas aimer la France, et vouloir à sa tête ce cadavre sans tête.
L’âme éteinte, et le verbe mort ; à côté de Pécresse, un social-démocrate suédois ressemble à Depardieu. À côté de Pécresse, même Jacques Attali paraît haut en couleurs. À côté de Pécresse, on croirait que Véran est un chic type marrant. À côté de Pécresse, même Christine Boutin passerait pour une punk.
C’est désormais une certitude : puisqu’une femme aussi terne, aussi médiocre, aussi analphabète que Pécresse fait 15%, une chèvre pourrait se présenter à l’élection présidentielle, et l’emporter. D’autant plus qu’une chèvre a deux avantages sur Pécresse (en plus d’un net surcroît de charisme) : elle n’est pas arrogante. Et elle est innocente.
Honte
Ce qui prouve la décadence du peuple français, c’est qu’une chèvre comme Pécresse soit à plus de 0,0001 % d’intentions de vote.