Les champions de la Liberté veulent une société du laissez-passer.
Les dévots de la Fraternité réclament une société du contrôle de tous par tous.
Les idolâtres de l’Égalité aspirent à une société de castes.
Et tous se glorifient d’être des humanistes.
Les champions de la Liberté veulent une société du laissez-passer. Une société où le moindre geste du quotidien sera subordonné à la présentation d’une pièce d’identité, et à la divulgation de son état de santé. Notez que ces champions de la Liberté sont également, depuis toujours, de féroces contempteurs des frontières, et d’ardents défenseurs de la liberté de circulation ; nous découvrons aujourd’hui que cela valait exclusivement pour les migrants (malades ou non, de maladies extravagantes ou non), et en aucun cas pour leurs concitoyens et voisins. C’est ce que, dans leur jargon, ils nomment « Fraternité ».
Ces dévots de la Fraternité réclament une société du contrôle de tous par tous. Une société incurablement conflictuelle, une société d’aigreur, de colère, de haine où chacun fera péremptoirement et constamment la morale à son prochain. Une société où, par millions, les Tartuffe brandiront à la face des impurs leur magnifique, leur triomphal, leur sublimissime brevet de vertu — sous forme de QR code. Un certificat de vaccination : voilà le plus haut titre de gloire dont peut se prévaloir l’humanité progressiste. Un titre de gloire qui lui permet, à cette humanité progressiste mais surtout altruiste, de trier facilement entre ceux qui méritent son estime, et ceux qui ne sont rien. C’est ce que, dans son jargon, l’humanité progressiste appelle « Égalité ».
Ces idolâtres de l’Égalité aspirent à une société de castes. Une société de discrimination, de ségrégation, d’apartheid : de « discrimination, voire exclusion, d’une partie de la population, qui ne dispose pas des mêmes droits, lieux d’habitation ou emplois que le reste de la collectivité » (dictionnaire Larousse). Une société où deux systèmes de droits cohabitent : un pour les purs, l’autre pour les parias. Ces derniers ayant interdiction de franchir la porte d’un restaurant, et même de boire un café en terrasse. Mais rien n’est plus normal, pour les idolâtres de l’Égalité : que les impurs n’aient pas droit de cité, qu’ils soient dédaigneusement ou agressivement chassés de partout, cela semble le comble du naturel, à ceux qui ont passé leur vie à exalter l’égalité des droits…
Et tous se glorifient d’être des humanistes. D’héroïques défenseurs des Valeurs républicaines de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Ces magnifiques Valeurs républicaines bien charlatanes qui furent proclamées il y a deux siècles et demi, au moment où la France accouchait du premier totalitarisme de l’Histoire… Un totalitarisme auquel se référait sans cesse Lénine, et qui lui servit de modèle… On croyait, depuis, la filiation brisée. On avait tort : il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles pour constater que les racines totalitaires de l’esprit républicain, cette haine de l’homme déguisée en amour, irriguent plus que jamais les têtes de nos élites, et de leurs fiers esclaves.
Bonjour Nico,Je lis souvent vos excellentes interventions sur le blog d'Ivan Rioufol, même si je déplore qu'elles ne soient pas souvent relayées pour leurs pertinences. Concernant le/la covid, il semblerait que le vaccin que l'on veut nous imposer à tout prix, y compris celui de nos libertés, contient comme tous les autres un certains nombre d'adjuvant, notamment de la gélatine de porc, un composant ô combien « islamophobe » ! Si vous voyez ce que je veux dire. ;-)A cet effet, pourriez-vous faire un article soft, qui soit un questionnement sur la nature du vaccin anti-covid, je veux dire, y a t-il un vaccin avec et sans gélatine de porc dans cette « pandémie » qui fait moins de morts que l'insécurité.Juste de passage et bien cordialement.
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