La fin des utopies

 Il est grand temps de réaliser qu’il n’y a aucune pitié, et donc aucun secours à attendre des dévots du multikulti. Il est grand temps de comprendre qu’aucune souffrance, aucune tragédie ne pourra attendrir ces fanatiques ; qu’ils trouveront toujours un sophisme, une entourloupe sémantique, un baratin d’escroc, une pirouette entortillée ou une intimidation bien placée pour préserver leurs abstractions idéologiques de la réalité. Tout doit être sacrifié au dogme du vivre-ensemble. Le nouvel homme nouveau, c’est-à-dire le citoyen du monde, doit advenir, quel qu’en soit le prix. Peu importent les tensions communautaires, les déprédations, les agressions, les homicides, les viols : ils ne sont rien face au vivre-ensemble rayonnant qui, en toute logique, en résultera. De même que les déportations, les travaux forcés, les famines, le cannibalisme, les viols, les tortures, les meurtres, les génocides engendrés par l’application concrète de l’utopie communiste devaient naturellement déboucher sur l’avenir radieux.

Il faut donc insister, aller toujours plus loin, en rajouter encore et encore, et surtout ne pas prêter attention aux jérémiades de ces cons de peuples, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez : ils ne connaissent pas leur bonheur. Comme ces râleurs du goulag ne savaient pas, ces ingrats, ces idiots, distinguer l’avenir radieux qui, au loin, se levait… approchait… était pour bientôt… pour demain… Demandez au Coréens du Nord.

Il en va du multiculturalisme comme du communisme : deux utopies, deux dénis de nature humaine, deux carnages.

Toujours la même loi, implacable : qui sème l’utopie récolte le chaos.

(extrait de Guerre et femmes)

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