
Impunité pour la diversité. Voilà le vrai slogan des manifestations #blacklivesmatter. Voilà ce qu’il faut lire, entre les lignes de leurs pancartes pleurnicheuses. Voilà leur objectif, sous le flot de pathos qu’ils font dégouliner devant les caméras avec un indéniable talent (il faut dire qu’ils sont bien cornaqués par les antifas, anarchistes et autres fascistes de l’extrême-gauche qui, depuis leurs débuts en URSS il y a plus d’un siècle, ont eu le temps d’affûter leurs compétences en agit-prop).
Impunité pour la diversité. Ces professionnels de la chialante médiatique ne veulent pas éviter les bavures : ils veulent empêcher que s’exerce l’autorité de l’État.
Car les bavures, si elles existent évidemment, sont si peu nombreuses en France qu’elles relèvent du minimum incompressible. Quand on connaît les situations extrêmement délicates auxquelles les policiers sont confrontés chaque jour, on ne peut qu’être admiratif (ou déçu, si l’on a mauvais esprit) qu’il y ait si peu de bavures. Quand on sait la litanie des provocations, harcèlements, insultes, crachats, agressions, menaces de mort sur la famille, guet-apens, lancers de frigos du 7ème étage, glaviots dans la bouche en pleine pandémie de Covid-19 et autres prodigieux outrages que subissent les policiers quotidiennement,on ne peut qu’être admiratif (ou déçu, donc) de leur sang-froid, de leur bravoure et de leur persévérance. Un sang-froid, une bravoure et une persévérance qui relèvent de l’héroïsme. Dénotent des qualités exceptionnelles. Plongés dans un tel calvaire, la plupart des hommes deviendraient fous. Fous de douleur et de rage. Nos policiers résistent. Nos policiers sont des héros. Nos policiers sont nos derniers héros. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont tellement haïs par l’avant-garde du nouveau monde, des racailles aux bobos. Les bobos, anti-héros par excellence (si l’on peut dire) qui n’aiment pas trop qu’on leur présente des miroirs inversés de leur pleutrerie.
Impunité pour la diversité. Depuis quelques jours, de peur d’être filmés puis traînés devant le tribunal médiatique, les policiers renoncent à interpeller des délinquants issus de la diversité (oui, ça existe, même s’il faut bien admettre qu’ils sont infiniment moins nombreux que les Guillaume, Jean-Louis et autres Paul-Antoine). Il y a quelques années, aux États-Unis, un policier s’était laissé massacrer par peur de blesser son adversaire racisé… Tout bien considéré, le lynchage physique lui semblait un moindre mal que le lynchage médiatique…
Impunité pour la diversité. Depuis déjà de longues années, d’étranges magistrats prononcent des peines étrangement légères à l’encontre de certains violeurs, tabasseurs et assassins. Des peines étrangement légères qui, de surcroît, ne sont jamais purgées intégralement. Par ailleurs, les policiers goûtent au plaisir quotidien de retrouver dans la rue des délinquants interpellés la veille ou quelques heures plus tôt, dans des conditions souvent périlleuses.
Mais cette impunité de fait ne suffit plus aux délinquants. Sitôt interpellés, ils étaient relâchés ? Ils exigent désormais de ne même plus être interpellés. Après le laxisme de la justice, celui de la police. Les délinquants sont logiques, en vérité : si la police interpelle, c’est pour que la justice punisse. Si la justice ne punit pas, la police n’a plus de raison d’interpeller.
Qu’elle n’interpelle plus, donc : cela lui permettra de concentrer ses effectifs sur les quelques crimes qui donnent encore lieu à une réponse pénale. Les crimes prioritaires. Les crimes vraiment graves. Les excès de vitesse et le téléphone au volant.
Cela, surtout, officialisera la citoyenneté à deux vitesses qui régit officieusement la France depuis plusieurs décennies. Une citoyenneté à deux vitesses qui se traduit par le déploiement de blindés contre les Gilets jaunes, pendant qu’en banlieue des tirs à balles réelles contre les policiers ne donnent lieu à aucune interpellation. Une citoyenneté à deux vitesses qui se manifeste par des tirs de LBD en plein cassis, des tabassages, des éborgnements et des fracassages de mâchoires des gens qui ne sont rien, tandis que les chances pour la France bénéficient, comme leur nom l’indique, des consignes de modération du Préfet… sans parler des magistrats… Mais ne paniquons pas : les plus de 200 viols par jour, les tabassages gratuits, les lynchages à mort pour un refus de cigarette et les suicides de policiers n’ont rien à voir avec ce laxisme et cette impunité. Puisqu’ils n’ont rien à voir avec la diversité.
Impunité pour la diversité : voilà la seule vraie discrimination ayant cours en France. Impunité pour la diversité, et répression impitoyable des sans-dents. Des sans-dents qui, parce qu’ils seraient des descendants d’esclavagistes, sont sommés de se prosterner devant la diversité ; une diversité descendant elle-même d’esclavagistes qui, pendant plus de mille ans, menèrent des raids en Sicile, en Sardaigne, en Corse, en Italie et dans le Sud de la France pour en ramener des Blancs qui finissaient forçats, eunuques et, pour les femmes, juments de harem… Nous sommes tous des descendants d’esclavagistes. Mais personne ne demande aux musulmans de France de s’agenouiller pour expier l’esclavagisme que leurs ancêtres exercèrent sur des millions de Blancs — et de Noirs. Personne, d’ailleurs, ne veut rien savoir de cet esclavagisme-là. La citoyenneté à deux vitesses est avant tout une mémoire à deux vitesses. Une amnésie de certains faits, conjuguée à une hypermnésie d’autres faits.
« Qui contrôle le passé, contrôle le futur ; qui contrôle le présent, contrôle le passé » écrivait Orwell. À l’aune de la façon dont est aujourd’hui racontée l’Histoire, rabâchant jusqu’à l’absurde les erreurs de la civilisation occidentale et occultant les méfaits, bien plus graves et durables, de la civilisation orientale, il est aisé de savoir qui, à présent, contrôle le passé. Donc le futur. Le beau futur, le radieux futur, le réjouissant futur de l’utopie multiculturelle.
« Nos policiers sont des héros. »Désolé, en ce qui me concerne ce genre de considérations, c'est terminé.La police a confirmé son rôle de source majeure de nuisance depuis LMPT, les GJ, les manifs contre les réformes des retraites, le zèle démentiel (« envie du pénal ») contre les braves gens durant le Grand Claquemurage (merci à M. Goux) et encore samedi dernier envers dix pauvres pékins manifestant pour le Frexit.Sinon zéro poulet contre les envahisseurs, les criminels et autres racisés amateurs de manifs illégales.Dans les matches maghrébins-tchétchènes-flicaillons, je ne prends plus partie.
J’aimeJ’aime
Merci pour votre commentaire. Vous avez oublié les horribles Antifas, toujours dans les mauvais coups et qui n'en prennent pas tellement, des coups. Nous respecterions nos policiers, s'ils étaient un peu plus respectables…CQFDSophie
J’aimeJ’aime
Je suis policier depuis 18 ans sur le terrain en police-secours dans le 93 et à Paris, puis en CRS.La police a toujours été à l'image de la population française dans son ensemble, elle en est un échantillon, toute classes sociales et culturelles confondues.Elle n'est ni pire ni meilleure.Ce qui a changé depuis une dizaine d'années dans cette boite c'est que l'esprit de service public et une certaine droiture de jugement insufflés par les anciens collègues et gradés a fait place a une servilité zélée envers la haute hiérarchie.Chez les jeunes collègues et surtout la nouvelle hiérarchie (de plus en plus jeune) dans les commissariats on ne voit qu'une volonté d'obéir aux consignes, même les plus aberrantes.Un esprit mercenaire pour s'éviter des questions sur ses incompétences et se faire bien voir pour avoir une jolie petite carrière bien tranquille.Culturellement c'est: aucune réflexion politique, une philosophie: jouir, des mentors: Hanouna et les Marseillais, un culte: youporn. Le nouveau peuple quoi…Bisous!Simple Flic
J’aimeJ’aime