Les nouveaux fascistes

Commencez par adopter une position critique envers toute idée politiquement correcte. Forcez-la à se justifier. La plupart du temps, elle n’y arrive pas.
Noam Chomsky

Quand à proximité d’une centrale nucléaire, le taux de cancer est anormalement élevé, tout le monde suppose un lien avec ladite centrale nucléaire. Peu importe que cette hypothèse se révèle ensuite vraie ou fausse : rien n’est plus sensé, rien n’est plus logique, rien n’est plus sain que de l’envisager. Et rien ne serait plus crétin et irrationnel que de l’exclure d’office.

Mais quand à proximité d’un laboratoire où sont manipulés des virus, un virus apparaît, il devient crétin et irrationnel et, honte suprême, complotiste de supposer un lien avec ledit laboratoire. Pourquoi ? Expliquez nous pourquoi c’est si absurde de supposer qu’un virus provient d’un bazar de virus, vous qui êtes si rationnel ! Si cartésien ! Vous qui semblez disposer de tant de connaissances et d’arguments !? Hein ? Pourquoi une conjecture qui s’impose naturellement en certains cas devient-elle aberrante en d’autres cas ?

… restons entre esthètes : la suite est réservée à ceux qui savent vraiment apprécier ma plume. Explications :

Ce texte fait partie de l’ouvrage :

Successeur de Richelieu…

« La fin de l’Europe serait notre sortie de l’histoire. La situation est dangereuse, le virus menace l’existence de L’Europe. »

Raffarinade n° 1638 (27 mars 2020)

Quel chaos mental… et donc lexical… Et ce pitre a été ministre… et même Premier ministre… On comprend mieux l’état de la France…

La vérité, qui requiert d’être exprimée avec des mots précis et non des amalgames pâteux, c’est que la fin de l’Union européenne signera le retour de l’Europe dans l’Histoire.
Et l’entrée de Raffarin dans les poubelles de l’Histoire.

 

Uchronie (sans mâle blanc)

Quelle eût été la réaction de nos élites parisiennes aux travaux sur la chloroquine, si Didier Raoult s’était appelé Rachid Boumerdassi ?

a) rejet dédaigneux, enrobé pour la galerie d’un vague bafouillis sur le principe de précaution (lequel justifierait donc de préférer la mort certaine à d’éventuels effets secondaires par une substance connue, quand même, depuis plus de cinquante ans) ;

b) spasmes d’enthousiasme, couinements d’admiration pour cette immigration qui, non contente d’être depuis quarante ans une chance pour la France, aujourd’hui SAUVE la France !!

Rats des villes, rats des champs

Il y a un an, les Gilets jaunes quittaient leur province pour, arrivés à Paris, se faire matraquer, éborgner, arracher les mains et karcheriser à l’eau glacée. Le tout sous les sarcasmes et les crachats des marquis parisiens.

Aujourd’hui, les marquis parisiens quittent Paris pour, arrivés en province, apporter aux Gilets jaunes le virus, la maladie et la mort. Sans hésitation ni vergogne ni remords. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs : on ne fuit pas le confinement sans tuer quelques beaufs.

Par quoi l’on voit que, chez ces gens-là, l’égalité, la fraternité et l’altruisme qu’ils ne cessent de prêcher ne sont pas de vains mots.

Par quoi l’on voit que ces gens-là sont de vrais humanistes.

Ce texte fait partie de l’ouvrage :

Des bienfaits de la lèpre

Il faut s’y résigner : la lèpre populiste est le seul vrai remède au coronavirus. Lequel ne doit sa nocivité qu’aux dogmes de l’open society, de la libre circulation et de la nocivité des frontières.
Il est temps d’identifier, faits à l’appui, où réside la véritable nocivité. Pour l’économie, pour la paix sociale, pour la continuité des civilisations. Et, désormais, pour la santé.
Il est temps de dresser le bilan accablant, et de s’émanciper de ces dogmes mortels qui irriguent le cerveau des zombies qui nous « gouvernent » ; c’est-à-dire, en l’occurrence, nous mènent à l’abattoir.

La pièce manquante du puzzle

Qu’y a-t-il à Wuhan ?…
Cette information de 2017, qui à ma connaissance (et à ma stupéfaction) n’a pas été abondamment relayée, confère un peu de sens aux réactions de nos dirigeants (lesquelles sans cet élément décisif peuvent à bon droit être considérées comme exagérées, voire absurdes).

https://www.lepoint.fr/monde/epidemies-nouvelle-etape-pour-le-premier-laboratoire-p4-chinois-23-02-2017-2106936_24.php

Le poète et le virus

« L’amour excessif de la vie est une descente vers l’animalité » : Baudelaire avait rhabillé le principe de précaution pour l’hiver, si l’on peut dire…

Baudelaire, qui parlait aussi de la « lourdeur », de la « pesanteur énorme » des foules hystériques et, en même temps, de leur « étonnante versatilité. Vélocité proportionnelle à la pesanteur. C’est toujours le troupeau de moutons, à droite, à gauche, au nord, au sud, se précipitant en bloc. »

Baudelaire, qui se serait régalé aujourd’hui. Salaud de poète.

Soulagement

Dans le désarroi actuel, consolons-nous avec cette observation scientifique, rigoureuse, incontestable : le connerievirus ne tue pas.
Si le connerievirus tuait, la France serait un charnier.

Stérilisation(s)

Réflexion prémonitoire de Nietzsche sur nos temps de monomanie hygiéniste

Nietzsche disait : « Si on voulait la santé, on supprimerait le génie. »

Ainsi, d’une phrase, Nietzsche avait résumé la civilisation qui venait : obsessionnellement nombriliste et incurablement stérile.

Union érythréenne

Les frontières, c’est mal. Et puis surtout c’est inutile. 
C’est mal et inutile pour les Érythréens, mais c’est pas mal utile pour les Européens. Pour mettre en quarantaine ces sales dangers publics, suspects d’être porteurs de sales maladies. Contrairement aux Érythréens, aux Afghans et aux Syriens qui, eux, ne sauraient être suspects de porter la moindre maladie. Ni de représenter le moindre danger public. Pour ces anges proprissimes, c’est Welcome refugees. Pour nous, les dégueulasses, c’est Europeans stay home. Et lavez-vous les mains.
 
La libre circulation, c’est bien. Et puis…

… restons entre esthètes : la suite est réservée à ceux qui savent vraiment apprécier ma plume. Explications :

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