La réponse saute aux yeux. Puis aux oreilles.
Garde des sceaux, et reine des sottes.
Il n’est pire crime contre l’esprit que de donner mauvaise conscience à celui qui dit la vérité.
« Vous avez détruit mon avenir !!! » glapit Greta.
« C’est toute la France qui veut ma peau » gémit Mila.
Greta est invitée à la tribune de l’ONU pour se plaindre d’être inaudible.
Mila est condamnée à se taire à jamais.
Greta fait la leçon aux dirigeants des plus grandes puissances, qui s’abaissent à lui répondre ; le Président de la République islamique de France ne prononcera jamais le nom de Mila, pourtant menacée de mort par les plus orduriers ennemis de la France.
Greta, c’est la fourberie des associations maquillée en rébellion juvénile ; Mila, c’est la rébellion juvénile exécrée par les associations.
Greta gagne sa vie par le mensonge.
Mila a perdu sa vie pour la vérité.
Greta et Mila, c’est l’imposture et l’honnêteté. La propagande et le cri du cœur. Les simagrées d’acteur réglées au millimètre, et les maladresses de la spontanéité — une spontanéité qui ne gagne jamais, dans une civilisation occidentale droguée à l’imposture, et qui n’aime rien tant que se faire duper.
Les discours de Greta — c’est-à-dire des lobbies — sont truffés de foutaises émollientes ; les ruades de Mila ont la rugosité de la vérité.
Mila parle dru. Vulgaire. Sincère. Mila n’a que seize ans. Et le niveau de langue que prodigue notre bon ministère de la Rééducation nationale. Catastrophique, donc. Esthétiquement lamentable. Mais vigoureux. Tranchant. Rafraîchissant. De toute façon l’heure n’est pas à la fine bouche ; dans les heures sombres que nous vivons, rien ne doit davantage nous réjouir que cette trouée de vérité dans le ciel plombé du mensonge. Surtout quand elle émane de cette jeunesse soumise à un pilonnage inouï de propagande, à un bombardement de crétinisme et de mensonge sans précédent dans l’histoire de l’Occident. Dans de telles circonstances, la demi-mesure n’est pas de mise : il faut soutenir Mila, sans la moindre réserve.
Car si Greta est l’endoctrineuse de la jeunesse, Mila est la preuve que l’endoctrinement totalitaire de la jeunesse n’est, justement, pas total. Que la vérité et son corollaire, le courage, n’ont pas totalement déserté cette jeunesse saccagée. Que malgré toutes les propagandes dont on sature leurs pauvres cerveaux, malgré les ignobles chantages à la tolérance et à l’amour de l’Autre qu’on exerce sur eux pour qu’ils se prosternent devant leurs nouveaux maîtres islamiques, palpitent encore en eux l’instinct de la vérité, et le goût du courage.
Oh, je sais bien que certains feront la grimace en me voyant encenser une jeune sotte farcie de propagande LGBT et haïssant mon Dieu, le véritable, le catholique, ainsi que ma religion, la véritable, la catholique. Il est vrai que la notion de pardon qui, tirant l’humanité chrétienne du cercle vicieux de la vengeance, a permis à l’Occident de s’élever vers les sommets qu’on sait, il est vrai que cette notion de pardon a été oubliée par l’humanité contemporaine — comme tout le reste. Mais moi je lui pardonne, à Mila, car elle ne sait pas ce qu’elle dit. Je lui pardonne, car le stéréotype contemporain consistant à mettre sur le même plan toutes les religions est si ancré, si généralisé, qu’on ne peut exiger d’une fille de seize ans qu’elle s’en affranchisse d’un claquement de doigts. Je lui pardonne, car le chemin vers la vérité est long, éprouvant, fait d’erreurs et de tâtonnements ; et qu’elle vient de s’y engager de façon héroïque… Mila a fait ce que plus personne n’ose faire : son courage mérite mieux que nos pinaillages. Quelqu’un qui, même pétri de défauts, s’extrait de sa gangue de mensonges et le paie de sa vie, mérite notre indulgence et notre charité ; non de se voir sans cesse rappeler ses erreurs passées. Marie-Madeleine était une pute ; elle est devenue sainte…
D’autant plus qu’à vrai dire, je ne suis pas certain que quiconque soit bien placé pour faire la leçon à Mila-Madeleine. A commencer par les « catholiques » contemporains, ces fiottes en mocassins et autres Versaillais bien peignés dont la seule quête existentielle est celle de leur respectabilité… de la prospérité de leurs petites affaires… Le portefeuille d’abord… puis le pays, après, très éventuellement…
Que la France, fille aînée de l’Église (donc ennemie essentielle de l’Islam), soit défendue plus hardiment par une lesbienne aux cheveux mauves que par ses catholiques, est un symbole extrêmement lourd, qui mériterait de très longs développements… Car désormais les choses sont claires : le salut de la France ne viendra pas des catholiques officiels. Ce ne sont pas ces culs-bénits bien lisses et bien-votants — donc immigrationnistes — qui auront le courage de s’opposer à l’Islam. Avez-vous entendu une fois, je dis bien une fois, une seule fois en quarante ans, les catholiques de France critiquer la religion contre laquelle Saint Urbain II avait lancé les Croisades ? Tout au contraire, avec la charité et l’exigence de vérité qui les caractérisent, ces humanistes ont constamment constellé de crachats les hommes politiques qui auraient pu épargner à la France les décennies atroces qui viennent… Ces archétypes de la tiédeur adorent faire leurs petits héros en assistant à des conférences d’Éric Zemmour, où ils prennent leur petit shot d’anticonformisme, et sentent le délicieux frisson de la subversion… Éternels adolescents… « Pauvre France ! », les entend-on couiner… « Ça ne se passera pas comme ça ! »… « Il est plus que temps de réagir !!!! »… Rodomontades… chiqué… Du vent. Le cocktail passé, ils retournent bien gentiment à leur vote immigrationniste…
Ces pleutres incurables n’ont jamais eu le courage, en quarante ans, de glisser anonymement un bulletin couillu dans une urne ; vous les voyez, aujourd’hui, entrer en résistance contre le djihad ? Au premier coup de feu ils détaleront comme des lièvres. C’est plié. Les catholiques abandonneront la fille aînée de l’Église. Les catholiques ont abandonné la fille aînée de l’Église. Ils l’ont livrée à l’Islam. Par leurs votes, par leur tiédeur et leur aveuglement obstiné, ils ont contribué à l’invasion islamique de la France ; par leur orgueil, ils refuseront d’admettre leur erreur historique.
Et c’est ainsi que, par une de ces ironies dont Dieu a le secret, le catholicisme sera sauvé par ceux qui, aujourd’hui, cochent toutes les cases de l’anticatholicisme. Saint Paul a commencé par tuer des chrétiens…
Car le catholicisme n’est pas une religion de notables. Le catholicisme est une religion de rebelles. Le catholicisme est la religion des rebelles par excellence.Dès ses débuts, dès Jésus-Christ et les premiers martyrs…
Les mous bigots bourgeois qui, au nom d’un amour de l’Autre abstrait et suicidaire (mais tellement gratifiant narcissiquement), ont ouvert grand les portes à l’Islam, sont objectivement de bien plus grands ennemis de la fille aînée de l’Église que cette « lesbienne écervelée », comme ils disent…
Oui, entre Mila, la bouffeuse de curés qui vient de risquer sa vie pour la vérité, et ces pharisiens qui rampent bien servilement devant l’imam François, le plus grand serviteur du catholicisme, donc de la vérité, n’est pas celui qu’on croit…
Car en fait de vérité, Mila vient d’offrir à la France un bond de géant — vers le précipice.
Grâce à Mila, nous savons désormais que dans la France des Lumières, une jeune femme doit vivre cachée sous peine de mort pour avoir éreinté l’Islam.
Grâce à Mila, nous savons que dans la France de la Laïcité, des lycées grouillent de jeunes qui ne tolèrent pas qu’on critique leur religion. Des jeunes, c’est-à-dire l’avenir…
Grâce à Mila, le vrai visage des musulmans « modérés » apparaît dans son horreur glaçante. « Maintenant, elle assume les conséquences de ce qu’elle a dit » : ainsi s’exprime, réagissant à des menaces de mort visant une fille de seize ans, le délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), instance modérée et représentative (barrez l’adjectif inexact) de l’Islam de France.
Le CFCM n’a plus ses prudences d’antan. C’est un signe. C’est le signe. Le signe que la masse critique est atteinte. Que désormais, il n’est plus nécessaire de se cacher. Que les discours sirupeux vont finir, et laisser place aux choses sérieuses. Que la dissimulation va laisser place à l’action. Fin de la taqiya, début de la charia.
Mila est un révélateur. Mila est la preuve du Grand remplacement. Preuve par le bas (sa condamnation quasi-unanime par ses « camarades » de classe), preuve par le haut (sa condamnation par le CFCM et, sous peu, par l’État). Mila est la démonstration que l’Islam a gagné. Que c’est l’Islam, désormais, qui fait la loi en France. Qu’on prenne bien la mesure de ce symbole inouï : Mila est menacée de mort par des islamistes, et l’État lui intente un procès pour critique de l’Islam. Autrement dit l’État, au lieu de jouer son rôle de protecteur de la laïcité et de la liberté d’expression, entre dans les raisons des islamistes.
Qui, même dans ses pires cauchemars, aurait pu imaginer qu’en 2020, un État occidental poursuivrait pour blasphème une jeune fille de seize ans ? Un État occidental, oui. Pas l’État pakistanais. Ni l’État saoudien. L’État français.
Quelles seront les suites de cet événement ? Après Charlie attaqué par les dévots d’Allah, après Mila attaquée par l’État, qui aura encore le courage de critiquer l’Islam ? Qui osera encore blasphémer ?
De Charlie à Mila… Il aura suffi de cinq ans pour que, parti des têtes malades des islamistes, l’interdit de blasphème atteigne le sommet de l’État. Cinq ans… Cinq minuscules années… Le temps d’un quinquennat… A ce rythme, où serons-nous dans cinq ans ?… Dans dix ans ? Et vingt ans ? Comment pourrons-nous ne pas devenir musulmans, si même l’État nous interdit de critiquer l’Islam ?
Mais nous préférons éluder ces questions. Fuir la vérité, une fois de plus. Nous réfugier dans des craintes illusoires, nous enivrer de fausses menaces, jouer à nous faire peur avec les chimères millénaristes de Sainte Greta et les boniments des médias. Pour éviter de voir, oui, surtout ne jamais voir que pendant que nous nous dissipons dans ces bavardages évanescents, Mila écrit notre avenir en lettres de sang.
La tolérance n’a jamais été autant exaltée, ni si peu pratiquée.
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« La seule manière de gagner de l’argent est de travailler de manière désintéressée. » Je révère Baudelaire, mais je dois me résoudre à cette désillusion : Baudelaire avait tort. Pour écrire, j’ai ruiné ma carrière. J’ai tiré un trait sur les gros salaires que me promettait mon gros diplôme de grosse école d’ingénieurs. Et je vais au devant de procès, d’intimidations, de saccages de ma vie sociale et de tourments en tous genres… J’en suis donc arrivé à me dire, peut-être orgueilleusement, que l’ivresse de mes textes valait bien celle d’un demi-demi de bière. Par mois… Et je me suis même dit, peut-être ingénument, que ceux qui m’appréciaient seraient heureux de pouvoir me témoigner leur gratitude par ce petit geste. Un petit geste pas si petit, à l’aune de l’effet qu’il aurait sur ma confiance et sur mon engagement… Un petit geste qui pourrait susciter de grandes choses… car si écrire est une activité solitaire, on est bien moins fécond lorsqu’on écrit dans le désert… Merci d’avance, donc, à ceux qui estimeront que mon temps, mes efforts, mes sacrifices, et surtout le plaisir qu’ils prennent à me lire valent bien ce petit geste de reconnaissance. Et d’encouragement. Car je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en ce siècle barbare, les belles plumes sont une espèce de plus en plus rare… une espèce menacée…
Ce texte est tiré de l’ouvrage : La tyrannie des nains
Joyeux anniversaire ! Cinq ans déjà ! Mes adorables petits triplés ! #JeSuisCharlie, #padamalgam et #fopastigmatiser ! Toujours aussi mignons tout plein ! Toujours aussi en forme ! Et fidèles à vous-mêmes ! Ah, ça, non, vous n’avez pas changé ! Et vous n’avez pas changé grand chose… Tenez, souvenons-nous de ce que nous disions de vous, à votre naissance : vous étiez déjà bien jolis, c’est sûr, de belles petites fioles d’anges, mais déjà aussi très prévisibles… De beaux bébés, mais pas vraiment très héroïques… Bien babilleurs, parloteurs, plastronneurs, mais pas très efficaces… Ça se verrait, sinon, depuis…
Allez, voyons ce que disait le faire-part de naissance :
On n’a jamais vu une vache courir vers l’abattoir. Des hommes, si.