Sans la colonisation et la médecine de l’homme blanc, le continent africain serait aujourd’hui vide. La colonisation est l’anti-génocide par excellence.
Sans la technologie de l’homme blanc, Jay-Z n’aurait pas de Rolex au poignet ni de Ferrari au garage. Et Beyoncé n’aurait ni Internet pour diffuser sa musique, ni de yacht pour écouler ses milliards, ni de Dom Pérignon à faire couler sur ledit yacht (dans du cristal Saint-Louis), ni même d’enceintes pour y mettre l’ambiance.
Ni d’avion pour se rendre de concert en concert.
L’immense succès des ex-colonisés (ce sont eux, et pas moi, qui ne cessent de se présenter en ces termes) est avant tout une immense entreprise d’appropriation culturelle et technologique… Mais cette appropriation là ne choque personne. Et c’est tant mieux. Contrairement à certains « antiracistes noirs » (traduire « racistes antiblancs »), l’homme blanc n’a rien contre l’appropriation (sauf les racistes, donc, par définition), ni contre une quelconque couleur de peau. Il partage volontiers. Sans discrimination. Il ne racise pas l’usage de ses trouvailles. Car comme disait Victor Hugo du colonialisme, « c’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde, c’est à nous d’illuminer le monde. » Et pour une fois, Victor avait raison : le colonialisme est un humanisme.
Et j’adore Beyoncé.
Et j’adore Beyoncé.
C'est du révisionnisme ! 🙂 C'est tellement de notoriété publique que l'administration de la preuve est ici inutile : l'homme blanc a volé aux peuples colorés toutes les découvertes lui ayant permis d'asseoir son règne illégitime sur la planète. D'ailleurs, sans la colonisation, l'Afrique serait un immense Wakanda, et l'homme noir serait déjà sur Mars, voire plus loin encore.Seules questions qu'on peut (mais qu'on ne devrait pas) se poser : quand et comment, par quels miracles et par quelles fourberies l'homme blanc, si évidemment inférieur aux autres, a-t-il réussi à voler ainsi à l'homme de couleur(s) sa civilisation et ses inventions, en plus de ses terres et de ses ressources ?La résolution de cet irritant mystère attend encore un Charroux ou un von Daniken.En attendant, quand ils exploitent des sciences et techniques qu'ils ne maîtrisent pas ou plus parce qu'il les ont simplement oubliées, les hommes colorés sont dans leur droit le plus strict : pour ces dépossédés, c'est une juste réappropriation.Totor, comme les astrologues, ne saurait avoir le privilège de se tromper toujours. C'est l'occasion de mentionner Hugothérapie de Cousteau (l'écrivain, pas l'académicien).Si la photo supra montre cette beyoncé, elle m'a l'air un peu trop blanche. Sans doute le réglage gamma de mon moniteur. 🙂
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« Sans la colonisation et la médecine de l'homme blanc, le continent africain serait aujourd’hui vide. « Quand on pensait qu'on manquerait de Noirs en Afrique (ou : pourquoi nos aïeux n'ont rien vu venir.)À la fin du dix-neuvième siècle, le capitaine Binger a séjourné dans la partie de l'Afrique comportant les bassin du Sénégal, du Niger, du Comoë et de la Volta.Dans ces régions, les Africains s'entre-massacraient au point qu'on craignait la dépopulation !« Actuellement, le mépris de la vie humaine déshonore le cœur de l'Afrique. Les souverains, véritables tyrans, oppriment la population ou la vendent.Après un village, c'est une petite ville, puis une province, ensuite une contrée, à la fin tout est couvert de ruines, le pays est transformé en désert.Si certains chefs se contentent de ravir ceux qui leur tombent sous la main, parmi les populations paisibles chez lesquelles ils portent la guerre, d'autres, véritables bandits, traquent les malheureux jusque dans la brousse, établissent des embuscades partout et finissent, par dépeupler entièrement la région. Combien de provinces fertiles et populeuses ont été ainsi réduites en solitudes ! Les ruines des villages et les séculaires baobabs et bombars qui ombrageaient leurs marchés sont seules là pour témoigner que l'homme y a passé.Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que l'Afrique se dépeuple progressivement et que, dans une époque qui ne paraît pas bien éloignée, la dépopulation complète du continent nous surprendra. »(Capitaine Louis-Gustave Binger, “Esclavage, islamisme et christianisme” ; Société d'éditions scientifiques, Paris, 1891, pages 92-93.)
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