Imam François

Il faudrait que quelqu’un explique au pape que ce n’est pas avec des musulmans qu’il va remplir les églises.
Il pourrait même s’avérer nécessaire de lui rappeler que son rôle est d’œuvrer à l’expansion du catholicisme, pas à celle d’une autre religion… 

Le triomphe des Lumières

Les progressistes détiennent la Vérité ; tout le reste est fake news.
 
 

Complotiste.

Sexiste.

Raciste.

Populiste.

Homophobe.

Islamophobe.

Fasciste.

Les hommes des Lumières n’échangent pas des idées : ils s’envoient des insultes.

Les champions de la Tolérance ne contestent pas des raisonnements : ils attaquent des personnes.

Le cercle de la Raison n’argumente pas : il s’indigne.

Sortie de deux mille ans d’obscurantisme et d’ignorance, l’humanité des Lumières ne sait faire qu’une chose : prêcher.

C’est que l’homme des Lumières est un religieux qui s’ignore.

Il croit avoir des idées, quand il n’a que des dogmes. Des dogmes qui, par définition, ne se discutent pas ; pas davantage qu’ils ne se démontrent. Des dogmes dont il serait blasphématoire de demander la démonstration.

Blasphématoire : en régime de Lumières, la notion de contradicteur n’existe pas : il n’y a que des blasphémateurs. Voilà pourquoi les « débats » contemporains se résument à des leçons de morale et à des échanges d’insultes. On ne dialogue pas avec un blasphémateur : on le stigmatise (bien qu’il soit très mal de stigmatiser), on le fustige, on l’invective, on lui explique à quel point il est méchant, immoral, déviant. Diabolique. « Les partisans du Brexit auront une place spéciale en enfer. » Ainsi s’exprime le président du Conseil européen, incarnation suprême du Progrès, de la Modernité et de la Raison…

Complotiste, sexiste, raciste, populiste, homophobe, islamophobe, fasciste ; autant de vocables qui, dans leur apparente diversité, désignent un seul et même personnage : le blasphémateur. Celui qui, dérogeant aux Saintes Écritures progressistes, ne peut…

… restons entre esthètes : la suite est réservée à ceux qui savent vraiment apprécier ma plume. Explications :

Ce texte fait partie de l’ouvrage :