Féminihilisme

Le féminisme, en prétendant lutter contre la division des sexes, a obtenu leur séparation.

Au nom de l’harmonie entre les sexes, le féminisme a instauré entre hommes et femmes un climat de ressentiment et de défiance, qui culmine aujourd’hui dans une véritable haine.
Au nom de l’abolition de la différence des sexes, le féminisme a creusé un fossé entre les sexes.
Au nom de la parfaite égalité entre hommes et femmes, il a attisé leurs antagonismes.

Au nom de la paix, il a obtenu la guerre.

Mais c’est le propre des utopies égalitaristes, que d’aggraver ce qu’elles prétendent résorber ; c’est le propre des fantasmes infantiles d’indifférenciation, que d’engendrer la haine et le chaos.

En niant la complexité des rapports entre hommes et femmes, le féminisme en a détruit les subtils équilibres, et ouvert une voie royale à la vulgarité, à la fureur et à la bêtise. Il n’est pas sûr que la condition des femmes y ait gagné. Ni celle des hommes. Ni, en définitive, celle de l’humanité. 

Réflexion

« Le journalisme est un métier où on passe la moitié de son temps à parler de ce qu’on ne connaît pas, et l’autre moitié à taire ce que l’on sait. »

Henri Béraud

Les médias n’ont qu’une seule fonction : faire diversion. Obnubiler l’opinion sur des non-sujets, pendant que les vrais dangers prospèrent à l’abri de toute critique. C’est le rôle qui leur a été assigné. Et qu’ils remplissent avec zèle. C’est faux ? C’est si vrai que Macron a été élu.
C’est si vrai que pour l’opinion, ce qui menace la France, au XXIème siècle, ce n’est pas l’islam, mais le nazisme.
C’est si vrai que l’opinion se scandalise que des actrices aussi riches en dollars que pauvres en talent aient dû coucher pour réussir et que le milieu du cinéma grouille de tyrans et de dépravés (ce qui est vraiment le scoop du siècle), mais pas qu’il y ait en France 230 viols par jour, et seulement 2% des violeurs condamnés… ni que 500 d’entre eux, après condamnation, n’aillent pas en prison (grâce aux lois Dati et Taubira). 
C’est si vrai que le hashtag auquel les médias donnent un écho vertigineux, c’est le très élégant #balancetonporc, et non #balancetonmagistrat, encore moins #balancetonpsychiatre. Il y aurait pourtant de sacrés dossiers à monter sur ces psychiatres et ces magistrats qui, inlassablement, font libérer des violeurs multirécidivistes pour qu’ils multirécidivent, encore et encore, et brisent la vie de milliers de femmes (lesquelles, certes, ont infiniment moins de valeur qu’Angelina Jolie ou Judith Gode-rêche, dans notre pays d’égalité et de fraternité). 
On pourrait multiplier les exemples à l’infini : à chaque fois que les médias s’emparent d’une thématique, c’est pour en occulter les dimensions essentielles, et délayer à l’infini ses aspects secondaires. Ils abordent tous les sujets sous un angle lyncheur ou voyeur, jamais sous un angle rationnel. Ce afin que tout, absolument tout, devienne parfaitement incompréhensible. Que le chaos mental vienne faire écran au chaos migratoire, sexuel, civilisationnel dans lequel s’enfonce l’Occident…
La falsification est leur métier. La dénaturation leur passion. A force de nous bombarder de  désinformations, ces valets du Mensonge nous ont rendus comme eux. Ils nous ont inoculé leur haine de la Vérité. Le seul problème étant que le Réel, lui, est indifférent à nos erreurs d’appréciation, et poursuit son chemin tambour battant…