Multikulti in Manchester



« Nous traitons à présent 64 personnes, sur lesquelles environ 20 sont en soins intensifs, ce qui signifie qu’ils reçoivent des soins très urgents », a détaillé Jon Rouse, qui dirige les services de santé dans la région du Grand Manchester. « Nous avons affaire à des lésions d’organes majeurs, de graves blessures au niveau des membres », a-t-il dit, ajoutant qu’une très longue convalescence attendait ces blessés.

Le Figaro, 24 mai 2017



No stigmatisation! No amalgam!
It’s because of Marine Le Pen!

De cet attentat, comme de tous ceux passés et à venir, deux leçons à retenir :
1) Pas d’amalgame;
2) Les vrais salauds, c’est Marine Le Pen et ses électeurs. Pas ceux qui ont laissé venir et prospérer l’islam en Europe. Et encore moins ceux qui commettent ces attentats. Non : ceux-là, voyez-vous, n’auront pas notre haine.

Voilà la belle humanité des humanistes contemporains.
Voilà le plus haut degré de compassion et de courage dont ils sont capables.
Voilà, surtout, le niveau de lucidité du bipède du XXIème siècle, après deux siècles de « Raison » et de « Lumières ».
Et on ose encore qualifier les siècles précédents d’obscurantistes…

14 commentaires sur « Multikulti in Manchester »

  1. « Couvrez ce sang , que je ne saurais voir.Par de pareils objets les âmes sont blessées,Et cela fait venir de coupables pensées. »Le Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)Le refus de porter les yeux sur l'horreur du monstre grandissant et donc de se mettre en état d'agir en conséquence fait partie des traits de comportement généralement attribués au peuple décadent, veule et dont la mort est imminente. Et en vérité peut-être déjà en phase post mortem.Un refuge ? Choisir la solitude pour mieux voir le beau qui existe encore dans le monde, dans la nature ou dans les belles créations humaines. Ce qui est aussi rendre hommage à Dieu.La vie monastique en somme. (Moine, ou moniale (du latin monachus, « homme solitaire »))

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  2. En vous lisant on se demande qui se cache derrière Nicolas L, certainement un notable, peut-être même un bobo, parfaitement intégré dans la vie sociale d'une grande métropole gentrifiée, et qui revêt son costume de justicier masqué, la nuit sur son blog anonyme en pourfendeurs des valeurs libérales-libertaires de la modernité post-soixante huitardes. Ce serait intéressant selon moi que vous enleviez votre masque, cela donnerait plus de poids à vos propos, qui sont par ailleurs du miel à lire, tant ils sont écrits avec un style brillant et naturellement précieux qui pourrait révéler une identité sexuelle troublée. Seriez-vous homosexuel, seriez-vous Florian Phillipot ?Rassurez-vous je ne suis absolument pas homophobe, et un de mes artistes préférés Pier Paolo Pasolini, était homosexuel et profondément catholique. Mais était-ce réellement mieux avant, tel est le doute qui m'assaille en vous lisant, le catholicisme était-il une religion si formidable qu'il soit interdit d'émettre la moindre critique à son égard, je m'interroge ?

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  3. Flaubert écrira,dans Novembre je crois me souvenir.. non pas sur l'humaniste contemporain mais sur l'humanité qu'il a sous les yeux « surface mouvante d'idiots de méchants et de laids ».Gustave écrira dans le même ouvrage,ou bien dans Pensées,ceci de proprement visionnaire « l'homme du futur voyagera dans l'espace grâce a des capsules d'oxygène ».Personne ne verra venir les cataclysmes du XXÈME,saignées démographique en particulier,dont la France ne se remettra entièrement.UnLorrain.

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  4. Je ne vois pas où vous avez lu que j’interdisais la critique du catholicisme. Au contraire : je tiens la critique pour l’essence de la vitalité, de la consistance, et finalement de l’existence même des individus et des civilisations. Sans critique — à commencer par l’autocritique — , tout individu, toute institution humaine entre en décadence, et finit par sombrer dans l’insignifiance. C’est ce qu’est en train de subir notre époque d’orgueil illimité…Mais ce ne sont pas des critiques que la « pensée » contemporaine adresse au catholicisme : ce sont des clichés. Des clichés en escadrille. Des clichés aussi ridicules que répugnants, des clichés atterrants de bêtise, des clichés qui devraient faire rougir de honte tous les prétendus descendants des « Lumières » et autres adeptes de la « Raison » qui les reprennent à leur compte sans effectuer le plus élémentaire travail de vérification. Un « effort » de renseignement d’environ une heure suffit en effet à comprendre l’origine des croisades, et à tempérer — c’est le moins qu’on puisse dire — l’indignation convenue qu’elles suscitent chez les idiots utiles de l’anticatholicisme. Une heure supplémentaire suffit pour balayer le mythe de « l’Inquisition sanguinaire », et pour apprendre que non seulement l’Inquisition fit en plusieurs siècles infiniment moins de victimes que la Révolution égalitaire et fraternelle en quelques mois, mais que l’Inquisition représenta un progrès majeur pour les droits de la défense et, plus généralement, un adoucissement des pratiques par rapport aux standards de la justice séculière.De même, un calcul élémentaire suffit à établir qu’il y a moins de prêtres pédophiles parmi les prêtres, qu’il y a d’hommes pédophiles parmi les hommes ; et que donc, si l’on tient vraiment à adopter (en les retournant) les très intelligents raisonnements des bouffeurs de curés, il faudrait que tous les hommes deviennent prêtres pour que diminue le nombre de pédophiles.Je le répète : on peut et on doit critiquer le catholicisme. Mais le catholicisme ; pas sa caricature. Le catholicisme ; pas les fantasmes colportés sur lui par la propagande post-révolutionnaire. Essayez : c’est un effort d’une toute autre nature que la récitation machinale du catéchisme anticatholique. Un effort qui élève celui qui s’y adonne ; et qui peut même, au final, rendre ce dernier assez indulgent envers le catholicisme… surtout s’il s’aventure à critiquer avec la même rigueur toutes les religions, toutes les idéologies…

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  5. Pour le reste, je trouve votre curiosité à la fois déplacée et terriblement prévisible. En effet, dans notre époque d’exhibitionnisme fanatique, le désir de préserver son intimité est devenu une anomalie, presque une énigme. C’est également sous la pression des conditionnements contemporains que le créateur n’est désormais plus jamais envisagé sous l’angle de son apport au monde de l’art, mais uniquement de sa contribution à la sainte lutte pour les minorités. Ainsi, la majorité des humanoïdes contemporains voient en Oscar Wilde un homosexuel avant d’y voir un écrivain ; et considèrent Alexandre Dumas non pas comme un romancier, mais comme un symbole du métissage heureux. Goûtant assez peu cette manie de transformer des personnalités riches et complexes en fers de lance de combats ineptes, et goûtant encore moins l’exhibitionnisme obscène de nos « élites artistiques », je ne vous répondrai évidemment pas. Tout au plus vous avouerai-je que je suis étonné, et à vrai dire un peu vexé, que vous n’ayez pas décelé ce que mes textes doivent à la masculinité — une masculinité fort peu hésitante…Par ailleurs, je vous remercie chaleureusement pour vos compliments.Nicolas L.

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  6. Merci de m'avoir répondu si longuement. J'émettais juste l'hypothèse que vous fussiez Florian Philippot, mais de toute façon vous n'avouerez pas… qui que vous soyez. Pour ce qui est du catholicisme j'en ai une approche très simple, intuitive et non théorique, par le biais de mes grands-parents bretons profondément pratiquants et croyants. Je déplore sincèrement que tout cet héritage spirituel se soit évaporé en une génération, sous l'effet de l'esprit de jouissance directement issu du mouvement étudiant bourgeois de mai 68, et de ses conséquences sur l'économie et la politique : la diffusion à coup de propagande publicitaire et médiatique du libéral-libertarisme jusque dans l'intimité des âmes. Je ne suis même pas baptisé, même si étrangement ma femme et mes enfants le sont. J'envisage très sérieusement pour moi-même la possibilité d'une conversion au catholicisme par le baptême et sa préparation en amont, et ainsi un retour aux sources de l'esprit de mes grands-parents, qui d'un point de vue moral et spirituel valaient beaucoup mieux que ma mère, installée depuis maintenant plus de quarante ans à Paris, où « plus royaliste que le Roi », elle fait preuve d'un esprit bobo empreint d'un jeunisme absolument inoxydable, et résistant à toute épreuve.Je ne me prononcerai pas sur les exactions supposées du catholicisme, telles que les croisades, l'inquisition et le génocide des Indiens d'Amérique par les conquistadors dont le film « Mission » fournit effectivement le contrepoids. Pour ce qui est de votre style, il fait très XVIIème siècle, où de notre point de vue contemporain les hommes s'affublaient de perruques et de froufrous qui les faisaient ressembler à des femmes, ce qui ne les empêchait pas effectivement d'être de très robustes et vaillants hétérosexuels pour la plupart et de redoutables bretteurs, un peu à votre image sans doute.

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  7. Cher Monsieur, savoir « qui vous êtes » ne présente évidemment aucun intérêt (et pour les hypothèses, on s'en tiendra à Newton et son « hypotheses non fingo ») ; pour un vrai lecteur, seuls comptent les (ici : vos) textes. Vous pourriez être Baudouin de Bodinat que vos chroniques n'en seraient ni plus ni moins intéressantes ! 😉 Gardez votre anonymat, cette condition de l'ontologie du secret comme le disait un vieux Maître, et surtout, continuez à écrire !

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  8. Vous écrivez : » L'Inquisition représenta une avancée majeure pour Les droits de la defense. » Vous faites l'impasse sur les exactions commises à l'égard des juifs pendant plusieurs siècles ?

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  9. Hubert Monteilhet, dans la postface de ses Derniers feux, a dit tout ce qui s'imposait sur l'Inquisition, sa légende noire, ses bénéfices et sa postérité. J'ai parfois offert ce livre à tous les ceusses qui évoquaient le sujet sans y rien connaître : cette lecture les a presque tous calmés.

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  10. Merci pour la référence.Étonnant, quand même, tous ces pourfendeurs de l'Inquisition qui restent muets sur ces musulmans qui, aujourd'hui, assassinent ceux qui ne croient pas en leur dieu, et ce sans procès, et à une échelle industrielle. Mais cela est sans doute trop actuel pour eux. Attendons deux ou trois siècles pour qu'ils commencent à s'indigner… Leur temps de réaction habituel…

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  11. You're welcome. J'ai failli oublier l'excellent Jacques Heers (« L’Inquisition : outrances et oublis », in Le Moyen Âge, une imposture).

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